Damas, une des villes les plus anciennes du monde, et une ville demeure habitable depuis des mille ans. Surtout dans l’histoire du Christianisme, le nom Damas, noté comme symbole du changement du mal vers le bien. Car, c’était sur la route de Damas, que Saul de Tarse, le future Saint Paul, a été converti au christianisme.
Beaucoup d’histoires nous ont parlé de mêmes principes : Saul de Tarse, un citoyen romain et l’ennemi des croyants du Christ, il allait à Damas en mission pour chercher et amener des prisonniers chrétiens à Jérusalem. A la proximité de Damas, il eut soudain la vision d’une lumière venue d’en haut, et cette lumière resplendissante brilla autour de lui, alors, il tomba par terre et il entendit une voix…
C’était alors jusque sur le chemin de Damas, grâce à la lumière de révélation, que Saul de Tarse ait pu se transformer radicalement en future Saint Paul. Miraculeusement, la lumière qui venait du ciel a offert à Saul (Paul) une alliance, au delà, celui-ci a fait une carrière incroyable sur le reste de son chemin, vers la paix universelle.
Nous pouvons ainsi lire beaucoup de messages de paix propagés par Paul dont de très nombreux extraits figurent dans des textes du Nouveau Testament. Par exemple : “ Vivez en paix, et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous” (2Corinthiens13- 11).
Aujourd’hui, grâce à GPS, on peut trouver pratiquement tous les lieux, toutes les routes, toutes les chemins et même les petites ruelles, on ne se perd jamais ! Mais au contraire, sur la route de Damas, il est difficile de retrouver la Paix. Car, depuis plus d’un que Damas, cette ville se noie dans la crise, et est secouée par les conflits…
L’ancien secrétaire général de l’ONU, monsieur Kofi Annan, le titulaire du Prix Nobel de la paix de l’année 2001, a déjà fait plusieurs aller-retour sur la Route de Damas, pour essayer d’éviter une guerre civile en Syrie et d’obtenir une Paix au monde entier.
Cependant, on ne voit pas de lumière de la paix qui se lève… et pendent que la Syrie est encore sous le choc du massacre de 108 civiles à Houla, la nouvelle tuerie continue d’une manière aussi atroce: le 6 juin, un assassinat d’au moins de 78 personnes (selon le gouvernement syrien, 9) se produit dans un village, près de Hama. Et pire encore, tous les pouvoirs politiques sur place rejettent la responsabilité de sa part. Même ce jeudi du 7 juin, des observateurs de l’OUN étaient pris comme la cible des tirs. Tout ceci nous permet de voir, là, le chaos a atteignant au niveau de tension maximale.
Dans l’air en Syrie, il y a sans doute le nuage et la fumée, la vérité et le mensonge s’entremêlent, sinon, pourquoi les syriens n’arrêtent pas de s’entre-tuer ?
Le plan de paix de Kofi Annan est sans doute une nécessité pour qu’il y ait moins de sang coulé, mais ce plan était soutenu avec combien de sincérité par ceux qui ont des moyens et des capacités? Kofi Annan court encore sur la Route de Damas, mais la Paix, la paix en Syrie, pourrait-elle être promue ?