La fumée volcanique nationale, panique internationale ; la crise continentale, conséquence mondiale. Le volcan qui crache sur l’île d’Islande, provoque des paniques dans tout le continent nord – ouest en Europe, voire toute Europe. Et par delà, peut être y naître une nouvelle crise intercontinentale.
Tout à l’heure, un gamin se bavarde : pourquoi le vent ne tourne pas la direction, s’il tourne du côté, la fumée sera vers l’autre sens, l’Europe pourrait s’y épargner. Oui, il a certainement raison, si le vent change son route, les victimes seront sur l’autre continent, le malheur ne sera pas à nous. Mais sachant qu’avant le vent tourne le dos sur son chemin, tous les continents sont déjà devenus partiellement victime de ce nuage de la fumée islandaise.
Selon l’information toute récente de l’agence aérienne internationale, une seule journée d’hier (vendredi 16 avril) 17000 vols sont annulés. La crise se propage jusqu’en Asie, au Japon, 15 vols annulés, 3500 passagers sont concernés. En Chine, les vols Pékin — Londres, Pékin — Francfort, Shanghai — Paris, Shanghai — Amsterdam, etc., sont également supprimés.
Qui sont les premières victimes au premier rang de cette crise?
Les premières victimes de cette crise, sans doute ce sont de grandes compagnes de navigation en tête. Sûrement le dégât sera considérable pour les entreprises de transports aériens de taille internationale, lesquelles doivent subir des pertes cruelles, car beaucoup de vols programmés sont annulés, supprimés, ou tardé, changé la date.
Ensuite, ce sont des agents de voyage et des intermédiaires du tourisme, puisque les avions n’arrivent pas de lutter avec le nuage fumé volcanique qui demeure dans l’air, alors, les aéroports sont obliger de fermer. Le cas en France d’aujourd’hui, il y a déjà 26 aéroports sont fermés. Et les autres pays sont pareils avec le même geste. Alors, les touristes du vol, soit qu’ils retournent chez eux, soit qu’ils restent sur place, soit qu’ils se rendent dans des hôtels. A cet effet, en tant que client, leurs agents de voyage ou leurs intermédiaires du tourisme devraient les rembourser des compensations dommageables.
Mais, les touristes qui ont choisi les vols pour aller sur les lieux préférés de vacances, leurs voyages ont mal commencé, et ils sont immédiatement devenus la victime de cette crise : le premier jour de vacances est ainsi coincé dans des aéroports paralysés ou dans des hôtels non désirés.
Il est évident que la facture des dommages de cette crise causée par la fumée nuageuse, ne s’arrête pas seulement d’ici, elle pourrait être plus élevée encore. On peut se demander : lorsque la fumée noire retombe sur la terre, les agricultures et les élevages seront – ils dérangés par des cendres volcaniques ? Est – ce que les particules de la poussière du cratère ne cachent pas de risque latent pour notre système respiratoire ?
Quand on voit l’image de la fumée du volcan islandais, c’est effroyable et spectaculaire, ça, ça fait penser à l’image des nuages de la bombe atomique. Bien sûr qu’il n’y a n’aucunement de fond commun entre les deux images. La première image, produite, par la force de la nature ; la seconde, par l’intelligence (ou l’on peut croire, par la sagesse atroce ?) de l’homme. Nous, on n’aime ni la première na la deuxième.