Voilà, c’est terminé, le conflit dans les rues de Bangkok. Pendant une durée plus de deux mois, durant ce temps, quotidiennement où se déroule d’une bataille de Taï-ji entre deux camps au cœur de cette ville si célèbre. Pourquoi dit-on une bataille de Taï-ji et qui sont- ils les deux camps ?
Une bataille de Taï-ji : parce que tous les deux côtés ont pris une tactique de Taï-ji pendant le conflit. Qui sont- ils les deux camps ? Ce sont les opposants de la politique actuelle et le gouvernement.
Selon son origine chinoise, le Taï-ji est un art martial du combat, depuis XIIIè sicle le Taï-ji était largement pratiqué par les asiatiques y compris les thaïlandais. Cette fois, nous avons vu dans le centre de Bangkok, le conflit entre les opposants et le gouvernement durant une période de deux mois, les actions étaient quotidiennes et le rythme du mouvement était assez lent, tout cela conforme parfaitement à la norme gestuel de Taï-ji.
Si l’on considère le conflit au centre ville de Bangkok, entre les opposants et le gouvernement, étant comme une bataille à la tactique de Taï-ji, alors qui sont-ils ces opposants ? Qui sont –ils ces dirigeants du gouvernement ?Les opposants : c’est des partisans et des sympathisants de l’ex-premier ministre Thaksin Shinawatra, et qu’ils se positionnent comme bénéficiaires de la politique de ce dernier dont ils veulent le soutenir. Par ailleurs, on les appelle les chemises rouges, à cause de la couleur de leurs habits lors des manifestations. Ce sont plutôt des paysans, villageois, petits fonctionnaires et soldat de grade bas…Qui sont-ils ces dirigeants du gouvernement ? Le chef du gouvernement Abhisit Vejjajiva comme premier ministre. On dit qu’Abhisit Vejjajiva est né en Angleterre, était l’élève de célèbre école la Colombie garçons Eton, le camarade confraternel de David Cameron (même école) et Etudiant de l’Université d'Oxford, on peut dire ainsi c’est une élite parmi les plus hautes élites de la société.
Mais il faut ajouter que, l’ex-premier ministre est en exil, selon les uns il est au Monténégro, pour les autres il vit à Dubaï. Aussi, il ne faut pas oublier, le parti d’Abhisit Vejjajiva n’est pas gouverner seul mais avec une alliance de 6 partis en partageant le pouvoir.Pourquoi s’agit-il ce conflit ? Il y a beaucoup de raisons, mais la cause la plus évidente paraît comme une lutte pour repartager l’intérêt en matière économique et le pouvoir en matière politique. Comme d’ailleurs un bon nombre de pays en Asie, le problème du partage de la richesse est de plus en plus aigu, qui empêche le bon fonctionnement de la stabilité dans la société.Rappelant que la Thaïlande est un pays de Royaume, une monarchie constitutionnelle depuis 1932. Au dessus du gouvernement, il s’agit d’une suprématie : le Roi de Thaïlande (Bhumibol Adulyadej, né en 1927), à ce jour, c’est la 60è année de son règne. Pendant 60 ans, le pays a connu 15 coups d’Etat; 16 fois de réformes constitutionnelles; 27 changements du premier ministre. Cette fois, le conflit entre les chemises rouges et le gouvernement, d’abord semblant à une stratégie de Taï-ji, puis un Taï-ji échoué, le conflit amène une violence la plus sanglante depuis 20 ans: le sang coule sur les chemises rouges (82 morts).N’oublions pas, la Thaïlande est un pays de bouddhisme où la religion bouddhiste occupe aussi une importance dans la vie ordinaire. Mais l’armée thaïlandaise joue un rôle décisivement important sur la scène politique du pays. En septembre 2006, au moment où l’ex premier ministre Thaksin était à New York, pour une conférence de l'ONU, l’armée a pris l’assaut du pouvoir. L’armée thaïlandaise est fidèle du Roi, mais le Roi a déjà l’âge de 83 ans. Après le Roi actuel, la Thaïlande aura-t-elle besoin d’un autre Roi ? Donc le conflit de la rue à Bangkok correspond indirectement au plan d’avenir du pays. En Asie, la Thaïlande est l’un des pays ayant choisi une structure à la constitution la plus proche de la démocratie occidentale. En même temps, ce pays où la religion bouddhiste est la plus traditionnelle, et l’introduction de la culture occidentale est aussi la plus remarquable. Ainsi c’est un pays où la fusion de l’orient et de l’occident se mêle évidemment. Aujourd’hui, avec l’aide de la force militaire, le gouvernement a pu disperser des rassemblements des chemises rouges, enfin de contrôler la situation désordonnée de la ville de Bangkok, mais capturer quelques têtes chez les chemises rouges, ce n’est pas une grande réussite, la vraie victoire est de rétablir rapidement les bons ordres sociaux dans le pays entier! Le conflit s’est terminé dans les rues mais il n’est pas tout à fait disparaître. D’un autre point de vue, si un conflit comme une espèce de démocratie de Taï-ji, cela n’est peut-être pas une chose mauvaise, alors, ce conflit ne serait-il pas une occasion pour annoncer un bon changement ?En tous cas, le conflit entre les chemises rouges et le gouvernement thaïlandais était comme une bataille de Taï-ji, mais à la fin de ce combat, les deux côtés n’ont pas bien respecté les techniques de Thaï-ji, finalement, on n’a pas pu évider la violence, le sang et la mort. Bangkok est ainsi prolongée dans une crise, la Thaïlande pour une nouvelle fois, se hésite devant un nouveau carrefour: il faut donc choisir un chemin qui soit accessible pour tous les lieus ; non seulement pour des grandes villes mais aussi pour des petits villages.