Si certains implorent un cessez-le-feu vis-à-vis du lynchage médiatique et du déballage ciblant aujourd’hui celle qui symbolise hautement la chute imminente du régime au million de doublons de Rajoelina, d’autres, et non des moindres, trônant au cœur même de la DJ-sphère, boivent du petit lait et s’en frottent les mains de satisfaction de cet inopiné coup de pouce ironique du destin.
En effet, celle qui se fait aussi surnommer « la deuxième dame », commence à récolter en masse les dividendes d’années de hargne, d’aboiements et de mépris à l’endroit de tout ce qui bouge dans le pays, y compris à l’endroit du Chef d’Etat, et ce, même devant les caméras de la TVM, et y compris à l’endroit du côtier de service qui nous sert de Premier Ministre, qui en voit des vertes et des pas mûres durant les réunions des conseils de ministres et de gouvernement.
Sa feuille de choux qu’elle croit être un journal, et dont l’évocation provoque chez plus d’un, la nausée, plus qu’autre chose, est aussi un vecteur de diffamation, connu dans le pays.
Celle qui se voyait la digne héritière de Ranavalona, et ayant, de tout temps, renié ses origines modestes et rurales, ne s’est révélée être, au final, ni plus, ni moins, qu’une insignifiante chienne en chaleur, un paquet d’immondices révulsant, une vulgaire spermophage de très bas-étage.
Personne, dans le système, n’ose rien dire de toutes ses frasques passées et actuelles, car elle pense que, considération faite des secrets d’état dont elle est détentrice, incluant non seulement les fraudes opérées durant les dernières présidentielles, mais également les rites sataniques d’un autre temps, comme l’enterrement vivant d’enfants dans les cours des palais d’Iavoloha et de Mahazoarivo, et dont elle menace qui le veut en permanence de révélations, si jamais elle venait à être remerciée, elle se trouve en parfaite sécurité.
A l’instar d’autres canidés repus hantant les couloirs feutrés du Palais d’Iavoloha, elle a encore des mois de tranquillité devant elle, et c’est ce qui entraînera, incessamment, ce régime dans une inexorable chute.
Cependant, s’il décide de la garder malgré tout, ce régime doit, donc, oublier ses penchants racistes et les valider.
Ce régime (et le Bianco, au passage!) doit, également, s’accommoder du fait que la construction des centres régionaux de la culture à Mahajanga, à Fianarantsoa, à Toamasina et à Antsiranana aient tous été confiées, mystérieusement, à la même entreprise.
Ce régime doit, ensuite, assumer pleinement, ou mieux, expliquer, le fait que cette ministre soit (fait absolument unique à l’échelle planétaire !) une assistante parlementaire de la Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale pour la Province d’Antsiranana, en l’occurrence Jocelyne Maxime et celle du Député d’Antsiranana Merci. Ces informations, que se chuchotent entre eux, et non sans amusement, les employés de cette institution, relèvent du domaine purement public et peuvent aisément être vérifiées. Sur ces faits, nous avouons comprendre pleinement Madame la Ministre, oh pardon, Madame la serpillère de Faratsiho (son bien sympathique, mais bien oublié, village natal), car le vice, surtout s’il implique de la chair bien tendre et fraîche, coûte cher, et le ridicule ne tue pas!Le flegme dont semble faire preuve ce triste individu, qui entache la nation toute entière, est profondément déplorable, et prouve, une fois de plus, son peu de considération pour le genre humain.
Perdu dans un océan d’épreuves (famine et pauvreté extrême sévissant dans plusieurs régions du pays et non uniquement dans le sud, échec cuisant essuyé par la délégation malgache à Paris où il leur fut poliment demandé de rendre des comptes sur les façons dont ont été utilisés les dotations faites par la communauté internationale pour lutter contre la Covid-19, en 2020, assèchement inquiétant des deniers de l’état révélés notamment par l’éviction sans remplacement du Directeur Général du Trésor, inflation galopante du notamment à la remontée progressive du prix du pétrole, début de défection des alliés de toujours comme le parti AVI de Norbert Lala Ratsirahonana, qui sera sans doute suivi de celle du VPM/MMM de Hajo Andrianainarivelo qui ne décolère pas depuis que son parti s’est trouvé délesté du portefeuille des travaux publics, et surtout l’absence totale de financement pour un PEM qui, apparemment, a fait l’objet de beaucoup de promesses d’ivrognes et de cocaïnomanes, mais qui, à mi-mandat, se trouve être plus un objet de spéculation que d’un projet sérieux de société ) qui les dépassent largement, les dirigeants de ce pays n’avaient pas besoin de se faire attacher à leurs pieds meurtris, un autre boulet-boomerang de si grande taille.