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Billet de blog 12 septembre 2017

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Je suis fainéant

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

J’étais Charlie, je suis fainéant. Comme des millions de français insultés régulièrement depuis l’étranger par l’aspirant Jupiter. Le petit jeune aux dents rayant le parquet qui, comme les successeurs de Dagobert en couches-culottes (à l’endroit), se la coule avec délectation royale dans les ors du palais et ricane sarcastiquement en toisant ses vils sujets. Qu’il prenne garde, ce monarque absolu à la cour fragile : 17 % de la populasse pour le porter sur le bouclier du 23 avril face à 83 % de fainéants, de cyniques et d’extrémistes, c’est pâlot. Et qui sait, un Pépin peut arriver. Oh, pas un simple ennui, un vrai Pépin, comme celui que l’on qualifie de bref et qui déposa (dit moins poliment, « vira ») le dernier flemmard mérovingien. Pas encore la Vième république, ne mélenchons pas tout, mais ça viendra.

En attendant la révolution des sans-culottes et autres sans-dents, notre despote du jour réalise un exploit que nous graverons dans le marbre de son mausolée : jeter à la rue 260 000 travailleurs, médiocrement appelés « contrats aidés », en moins de 18 mois. Un record absolu, dans l’histoire des plans de licenciement de toute l’histoire de France. Un aliment de premier choix pour l’ogre du chômage, une main d’oeuvre abondante pour la madame Claude des emplois précaires et mal payés qui recrute toutes celles et ceux qui, dans la détresse, sont résignés et se laissent enfiler.

Alors aujourd’hui 12 septembre, oui, nous sommes en marche ! Comme nous le serons le 23. Les Bastille finissent toujours par tomber.

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