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Billet de blog 15 avril 2014

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Choc... de simplisme

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Une bonne nouvelle, non ? Monsieur Bricolage va simplifier la fiche de paie des français. A l'heure où chaque mouvement enfonce la France dans les sables mouvants du libéralisme, voilà une mesure forte qui va sans nul doute nous sortir du marasme.

Trois lignes sous le salaire, il a dit le capitaine de pédalo ; comme chez les belges. Je les vois bien, ces lignes-là : la santé (on y met les accidents du travail si ça ne vous gêne pas),le chômage et la retraite.

Pas bête du tout son truc, et qui montre que le père François sait anticiper : comme il a prévu de faire une nouvelle saignée d'au moins 10 milliards à la Sécu déjà exsangue, on devine que la vieille dame courage va rendre plus vite qu'on ne le croit le dernier souffle. Après, on ira à Carrefour ou à Boursorama pour acheter un pack de protection santé. Et sur la feuille de paie, une ligne en moins ; trop fort !

Le chômage maintenant : avec la flexibilité galopante du travail (vous verrez, on finira par faire des nœuds avec) et des SMIG en promo (vous recrutez trois personnes mais vous n'en payez que deux ; en cas de refus, couic, on coupe les vivres aux récalcitrants), on n'aura plus un seul chômeur dans un ou deux ans. Deux lignes en moins ; de la belle ouvrage !

La retraite, enfin. Je suis sûr que vous avez deviné. Avec la purge du docteur Flanby, même les plus costauds auront lâché prise avant l'âge de la retraite glissant vers les 70 ans. Ils auront pris leurs quartiers définitifs derrière l'église (ou la décharge). Trois lignes moins trois, on est à zéro. C'est pas super ?

Sacré bonhomme quand même ! Émerveiller les gogos avec de la poudre de perlimpinpin pendant qu'on « règle » les problèmes à la tronçonneuse !

Il n'a oublié qu'une chose, l'illusionniste : c'est qu'il pourrait bien se trouver sans avertissement face à un « choc d'assainissement » Autrefois, on disait une révolution.

Brettus

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