Voilà juste quelques décades que le gouvernement du bon Monsieur Macron est installé. Le changement, c’est promis, nous avait assuré le premier de classe du lycée de jésuites. Finies les turpitudes des ministres et autres abus sociaux des parlementaires ! Le pauvre homme ! Il n’a pas tenu plus longtemps que son maître Hollande ! Les promesses, qui n’ont pas résisté à la chaleur printanière, ont fondu comme neige au soleil. Plusieurs ministres sont déjà englués dans des affaires qui font sans aucun doute marrer le père Fillon ou la mère Le Pen : « Y a pas que nous dans la M...are) » ! Le plus rigolo, d’ailleurs, c’est c’est que celui qui doit nous tartiner une loi de moralisation est pris les doigts dans le pot de mélasse.
Bon, soyons bons serfs, disons que notre Maître bien aimé a voulu nous faire marcher, le petit coquin, en nous jurant que maintenant...bla bla bla…
Moins tordant, le coup de râteau sur nos revenus : un bon coup sur la nuque pour nous niquer avec le sourire, comme la 1ère prof de France. La CSG, impôt et non cotisation (c’est le Conseil Constitutionnel qui l’a dit, na !), va prendre un coup de turbo. Rocard était un plaisantin quand il inventa en 91 ce suceur de pognon au taux de 1.1 %. Ses bons petits disciples libéraux n’ont eu de cesse de nourrir le bébé, bien joufflu aujourd’hui avec ses 7.5 % sur les salaires et un chouia de moins (6.2%) sur les profiteurs de retraités. Sachant que seulement 4 à 5 % de cette CSG est déductible de l’impôt sur le revenu, le reste est taxé deux fois. Sympa, hein, pour nous éviter de dépenser n’importe comment.
Alors voilà, le gendre idéal de président a décidé (en accord avec lui-même) qu’il allait ajouter sans délai un additif (comme dans l’essence) à cette CSG : + 1.7 %. Je n’ose pas faire l’addition car elle multiplierait fortement mon taux de colère-stérol.
Bon, passons aux bonnes nouvelles : dimanche aura lieu le plus grand concours de pêche jamais organisé en France. Et je me suis laissé dire que les patrons du Couac 40, qui ne veulent pas laisser la vedette aux morutiers, organisaient aussi la journée du blanc pour rhabiller notre communiant.
« On l’aura, un jour, on l’aura ! »
Brettus