L’argent mis à la disposition (et à la discrétion) d’un député
Par mois, ici en brut ; certaines indemnités subissent des prélèvements obligatoires (le net).
Indemnités (base+résidence+fonction) 7100 €
frais 5800 € (utilisation libre)
informatique 330 € (20000 € en une fois pour 5 ans)
total 13230 €
+
pour les assistants 9500 € (utilisation libre)
pour la « réserve parlementaire » 10800 € (utilisation libre)
TOTAL mis à disposition en argent par mois : 33530 €
Contrôle : pratiquement aucun
On ajoute des avantages « automatiques » :
transports urbains : voiture avec chauffeur ou taxi à Paris
transports ferroviaires : train 1ère classe gratuit
transports aériens : 80 vols par an (province)
bureau : un bureau (parfois avec chambre)
logement : hôtel **** à 30 € (au lieu de 2 à 300 €)
alimentation 2 restaurants+ 1 bar à l’assemblée (25 €)
frais postaux tous gratuits
téléphone 5 lignes gratuites
Tous ces avantages supplémentaires sont pris en charge par l’Assemblée Nationale, donc payés par l’impôt.
Il n’est guère possible de les évaluer car les données fournies sont établies sur des bases différentes ;
on peut estimer que chaque député coûte au moins 35000 € par mois à la collectivité. On compte 577
députés, ce qui donne un total de 20 195 000 € par mois… ou plus de 240 millions par an. On pourrait
ajouter les sénateurs (moins nombreux)...
La retraite n’est pas ici prise en compte : de droit immédiatement après un mandat de 5 ans : 1400 € ;
montant moyen d’une retraite de député : 2700 €. le chômage (calcul variable selon la situation
individuelle) est dégressif pendant 6 semestres.
En rêve (des pistes et rien d’autre) : il ne faut évidemment pas casser cette institution démocratique
mais la transformer, la corriger. Il n’est donc pas question de faire de l’anti parlementarisme. Un
député est un représentant de la nation ; à ce titre, il doit vivre décemment. Payées par l’impôt, ses
dépenses doivent cependant être contrôlées pour une prise en charge.
Propositiontout à fait utopique et délirante (mais gratuite!) :
Indemnité (salaire) : 3000 €/mois
Enveloppe libre (ou avance sur dépenses) : 500 €/mois
Assistants (2) : recrutés par le député, payés par l’état.
Bureau de circonscription : pris en charge par l’état (loyer encadré).
Bureau de l’assemblée : à disposition.
Hébergement nocturne : sur facture ; plafond à fixer (150 € la nuit ?).
Frais postaux et téléphone (2 ou 3 lignes) : pris en charge directe par l’état.
Transports : sur justificatifs, pris en charge par l’état après contrôle.
Autres dépenses : idem.
Chaque député disposerait donc d’une carte bancaire de l’assemblée qui vérifierait mensuellement les
dépenses sur justificatifs et ne prendrait en charge que ce qui relève directement de la fonction.
Révolutionnaire, non ?