Dans sa première conférence de presse depuis sa confirmation à ce poste, le secrétaire d’état a décrit l’autisme comme une "épidémie" qui "dévaste" des familles.
En tant que personne autiste, je voudrais adresser un poème à Monsieur Kennedy Jr.
Veuillez m’excuser si ce n’est pas de grande qualité, je m’y essaye, je ne prétends pas être un poète, je prétends à un poste de journaliste.
Monsieur le secrétaire d’état, votre illustre aïeul prononça le 26 juin 1963, cette phrase restée dans la postérité « Ich bin ein Berliner ». Une ode à la liberté et à l’ouverture des esprits et des consciences.
62 ans plus tard, voilà que vous essayez de dresser des murs par bonne posture envers votre patron, où alors parce que c’est toujours la qu’on reconnaît les ignorants qui ne se remettent pas en question, c’est qu’ils sont pétris de certitudes mais jamais de bonnes intentions.
Dans tous les cas, Monsieur le secrétaire d’État,
Vous êtes un imposteur.
Une bonne personne doit toujours remettre en question ses biais , personne n’est parfait. On fait tous des erreurs, mais moins il faut essayer. Je n’ai pas de problème au contraire avec ceux qui ne savent pas, j’ai des problèmes avec ceux qui prétendent savoir.
En effet Monsieur le secrétaire d’État, je ne paye pas d’impôts, pour cela, il faudrait qu’on me considère vraiment comme un citoyen. Permettez-moi de vous dire que ce n’est pas votre rhétorique qui y contribue, mais bon, je ne suis parti de rien, alors, je ne lâcherai point.
Vous dites que je ne peux pas contribuer à la vie de la cité, je n’ai qu’une chose à vous dire, ouvrez moi les portes. Il n’y a pas de raison d’avoir peur.