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Billet de blog 24 juillet 2020

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L'immobilier : l'après COVID et son impact sur paris ?

Alors que la France commence à lever ses mesures de confinement, les mesures annoncées continuent de toucher le marché de l'immobilier. Qu'en est-il des conséquences sur ce marché ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les mesures nationales suite à la promulgation de l'état d'urgence ont eu pour but de limiter la propagation du virus et a empêcher l'ouverture de nombreuses entreprises, y compris des supermarchés non essentiels, des musées, et bien d'autres établissements publics.

Alors que le coronavirus continue de se propager dans le monde entier, beaucoup s'inquiètent de ses effets sur le marché immobilier. Avant la quarantaine, Paris était l'une des rares villes françaises, sinon la seule, où les prix continuaient à grimper en flèche. Mais après la coronavirus, cela sera-t-il encore le cas ?

Baisse des transactions immobilières à Paris

Certains experts s'attendent à ce que l'écart des prix de l'immobilier entre la capitale et le reste de la France, ainsi que les disparités générales de richesse entre les riches et les défavorisés, se creusent à la lumière du coronavirus.

"Dans les grandes villes, la plupart des salariés sous contrat à durée indéterminée travaillent dans le secteur des services et peuvent travailler à domicile. Leurs revenus ne sont donc pas affectés par la crise", explique Thomas Lefebvre, directeur scientifique de MeilleursAgents. "De plus, la demande est plus forte à Paris que dans les petites et moyennes villes où la baisse des prix devrait être plus prononcée". M. Lefevre ajoute que "même une ville comme Toulouse, où l'industrie aéronautique très présente a été durement touchée par la crise, pourrait voir ses prix baisser fortement".

Côté ventes, certains spécialiste de l'immobilier Citylife, prévoit une baisse des transactions au sein de l'immobilier à Paris. Par conséquent, la ville ne devrait pas atteindre le chiffre record d'un million de ventes, comme elle a réussi à le faire ces deux dernières années. De nombreuses ventes qui étaient prévues pour mars et avril ne seront cependant pas annulées, mais plutôt reportées à la fin de l'année.

"La reprise sera lente : les banques donneront la priorité aux entreprises, et les ménages seront plus prudents et moins confiants en raison de la baisse de leurs revenus", déclare M. Lefebvre. Ses prévisions ? L'épidémie sera contenue cet été, les mesures gouvernementales porteront leurs fruits, et le marché immobilier reprendra en septembre.

Demande de prêts hypothèque en hausse

Dans ce contexte, la demande de prêts hypothécaires pourrait s'envoler après la crise. Il est conseillé aux acheteurs potentiels de profiter de cette période à la maison pour préparer leur dossier complet et faire des visites virtuelles de propriétés en ligne. "Nous ne devons pas céder à la panique", insiste M. Lefebvre, "il est trop tôt pour savoir comment le marché va évoluer". Les demandes pour un prêt d'hypothèques ne cessent d'augmenter dans l'hexagone et ne sont pas prêt de s'arrêter.

Côté prix, selon le blog SeLoger, "5,2 % de hausse sur 1 an dans un Paris alors en pleine crise du covid-19". Bien heureusement les prix ne s'effondrent pas et les parisiens restent à l'affût d'un potentiel achat à Paris.

Néanmoins, on peut identifier que le Covid a créer des écarts entre les arrondissements à Paris. L'écart de prix à atteint 80 % entre l'est parisien et l'ouest.Désormais, rassuré la crise ne pourra pas plomber le morale des parisiens ; dont l'appétit immobilier reste bien trop féroce pour être entérinée. 

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