L'exil,
la violence de l'exil,
les chocs socio-culturels,
les désillusions lors de l'arrivée dans le "paradis européen",
les difficultés linguistiques,
la destruction de la psychiatrie (et ethnopsychiatrie) publique et des possibilités de soins libres et gratuits,
l'impossible insertion dans une société qui a détruit les conditions d'un travail digne,
les racismes,
l'inhumanité bureaucratique...
Il y a là de quoi perdre mille fois la tête et/ou se fourvoyer dans le ressentiment et la haine.
Honte à ceux et celles qui détruisent les conditions d’une vie individuelle et sociale digne, dont au premier chef, les promoteurs inhumains d’un capitalisme sans frein.
Honte à ceux et celles qui récupèrent les folies engendrées par ceux-là et qui ne cherchent à y trouver que ce qui ne dérange pas leur oeillères idéologiques et veulent sans cesse et toujours plus narcissiquement, s'y croire confirmés dans « leurs » convictions.
Courage à celles et ceux qui osent douter,
encore,
et ne pas se laisser entrainer par les thuriféraires de la haine.
Agrandissement : Illustration 1
