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Billet de blog 4 octobre 2025

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Lettre ouverte d’ancien·ne·s élèves de l’école Steiner de Verrières-le-Buisson

Ancien·n·es élèves d’une école Steiner en Essonne, nous répondons à un récent reportage qui en donne une image faussée. La façon de représenter à charge l’école et sa pédagogie détonne avec nos expériences et propose une grille de lecture sensationnaliste de problèmes systémiques : les violences sexuelles et le harcèlement scolaire.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Anciens et anciennes élèves de l’école Steiner-Waldorf de Verrières-le-Buisson, nous tenons à témoigner de notre malaise après la sortie du reportage récent de Samia Dechir, Bérénice Gabriel, Laura Wojcik et Juliane Rolland, qui donne une image de notre ancien établissement en décalage avec notre expérience[1]. Celui-ci, intitulé « Emprise, violences entre enfants, intimidations : les écoles Steiner-Waldorf sous le feu des critiques » consacre un passage à l’école de Verrières, où le témoignage bouleversant d’une parent dont l’enfant a souffert de violences entre enfants s’accompagne d’un entretien avec Grégoire Perra, ancien élève et professeur. Si nous n'évoquons que Verrières, ce n'est pas pour suggérer que cette école Steiner ferait figure d'exception parmi les autres. Plutôt, le fait d’y avoir été élève nous permet de confronter des vécus situés au passage dans le reportage qui porte sur elle.

Bien sûr qu’en tout lieu il faut prendre au sérieux les témoignages de violences subies, et espérer que les critiques qu’ils suscitent contribuent à améliorer les réponses collectives. Ce qui nous semble tendancieux, et même injustifié, est d’imputer un problème de société gravissime, qui a malheureusement aussi cours dans cette école, à sa pédagogie. C’est l’argument avancé dans le reportage, par l’intervention de M. Perra. Convoqué comme témoin-expert, celui-ci assure, entre autres, que lors de sa scolarité à Verrières, des passages à tabac réguliers se faisaient dans l’indifférence de ses professeur.e.s, et que cette non-intervention prendrait racine dans la pédagogie. Dressant dans sa description de l’établissement une scène dystopique teintée d’une atmosphère de violences sexualisées, il suggère que les élèves de cette école subiraient une forme d’emprise. 

Cet ancien élève de Verrières est très vocal au sujet des écoles Waldorf depuis plusieurs années, par suite de son départ de l’école Steiner de Chatou après des accusations d’agressions sexuelles sur mineure formulées à son encontre alors qu’il y était professeur. L’élève concernée n’a pas porté plainte, mais a témoigné sous serment en 2013 dans le cadre d’un procès en diffamation intenté par la Fédération des écoles Steiner (des propos de M. Perra y ont été reconnus comme diffamatoires, mais il a été relaxé pour bonne foi). Nous ne souhaitons blesser ou attaquer personne en rappelant ce passé : les tenants et aboutissants de cette affaire sont déjà publics, mais ils sont sans doute douloureux pour la première concernée, dont la parole a été partiellement contestée par M. Perra. Simplement, il est difficile de ne pas relever l’ironie inhérente au choix journalistique de passer sous silence les lourdes accusations d’attouchements qui troublent le passé de ce témoin clé dans un reportage consacré justement aux violences dans les écoles Steiner-Waldorf. C’est surprenant et décevant que Mediapart – réputé pour son rôle important dans le mouvement Me Too en France – n’ait pas fourni cet élément de contexte. 

Mais surtout, ce témoin pour le moins déroutant livre un témoignage dont la teneur est étrangère à ce que nous avons connu à l’école de Verrières. Plutôt que violences et emprises, nous sommes nombreux et nombreuses à retenir de cette scolarité le souvenir de projets individuels et collectifs exigeants, engageants et aussi enthousiasmants ; d’enseignements de qualité et d’échanges intellectuels vifs et nourris ; d’espaces privilégiés pour le jeu, les arts et les différentes pratiques artisanales ; d’un apprentissage à la tolérance et à l’entraide… Nous sommes aussi un grand nombre à garder de cette expérience des amitiés qui durent des années, voire des décennies. 

Certain·e·s d’entre-nous ont parfois pu remettre en cause des façons de faire à l’école, et nos esprits critiques en formation avaient en la personne de nos professeur·e·s des interlocuteurs et des interlocutrices prêt·e·s à discuter. Par ailleurs, celles et ceux d'entre nous qui aspiraient à autre chose en cours de scolarité sont tout simplement partis vers un autre cercle social, des installations sportives plus fournies, un cadre plus strict ou traditionnel, d'autres rythmes et approches dans les apprentissages… Nous avons donc connu à Verrières une ouverture – au débat comme aux départs – peu caractéristique d’un lieu sectaire avec des adeptes sous emprise. 

L’École Steiner de Verrières-le-Buisson est en effet réputée pour son approche tolérante et à l’écoute des élèves. Mais de là à suggérer que les pires exactions sont permises, il y a un grand saut. À l’école élémentaire, au collège et au lycée, nos professeur·e·s ont régulièrement frustré nos différentes tentatives de dépassement du cadre imposé par le règlement intérieur. Les écarts étaient susceptibles d’être sanctionnés par des rappels à l’ordre, des notes dans le carnet de correspondance, des rendez-vous avec les parents, des colles, des avertissements, des suspensions et, dans certains cas graves, des exclusions définitives. 

Il ne faut pas pour autant fantasmer une école qui aurait trouvé une formule magique pour faire exception parmi les institutions scolaires en matière de violences. Comme tout groupe d’enfants et d’adolescents, nous avons aussi connu des conflits, des phénomènes d’exclusion, et des cas de harcèlement. Pourtant, ce n’était pas sans accompagnement, encadrement, et intervention de la part du corps professoral, et jamais nous n’avons été témoins du climat de violence et de négligence généralisées dénoncé dans le reportage. En affirmant cela, nous ne voulons à aucun moment nier que des cas de violence se présentent et exigent des réponses là comme ailleurs. Nous mesurons toute l’importance de la parole des parents qui ont témoigné dans cette enquête d’expériences douloureuses vécues à l’école de Verrières ayant entraîné déceptions et colères. De même, bien que cela ne concerne pas directement notre école, nous souhaitons dire toute notre solidarité à l’ancien élève qui a témoigné du harcèlement auquel il a été exposé dans un autre établissement. 

En revanche, le cadrage journalistique qui voudrait dépeindre ces violences comme étant généralisées et tolérées à Verrières, et rendre cette école et sa pédagogie responsables de problèmes sociaux systémiques, manque à notre sens de justesse, et de justice. Non seulement donne-t-il une image faussée de cet établissement, mais il laisse aussi entendre que les violences sur ou entre enfants seraient avant tout le fait de groupes ou de projets minoritaires, caricaturés comme étant bizarres, opaques, pervers. Si tel était le cas, il suffirait alors que la société discipline ces alternatifs dénoncés comme déviants, de façon à ce qu’ils rentrent dans le rang au sein d’un ordre supposé, dans cette logique, avoir réponses et remèdes à ces fléaux. Pourtant, toutes les écoles, y compris les écoles publiques, sont aussi concernées par les violences. 

Justement, de nombreuses voix appellent à une remise en question collective quant aux VHSS, tant ces tares sont répandues, et requièrent une prise en compte à la hauteur de leur ubiquité et de leur gravité. À rebours de ce que nous connaissons, apprécions et attendons de Mediapart, ce travail journalistique passe sous silence l’ancrage structurel des mécanismes de violence.  L’absence de mise en perspective, et son insinuation que les violences seraient des déviances monstrueuses de structures marginales, tendent à conforter un statut quo dont ces mêmes violences font pourtant partie intégrante.

Ce vidéo-reportage s’en prend, en ce qui concerne l’école de Verrières, à une association qui est loin d’être puissante. Celle-ci dépend de l’investissement de professeur·e·s, qui, comme la plupart des personnes travaillant dans les métiers du care, sont porté·e·s par un engagement fort, en dépit de faibles rémunérations, et d’une reconnaissance sociale qui n’est pas toujours à la hauteur de leur contribution. Le fil conducteur de l’enquête donne à voir une représentation disproportionnée et parfois lunaire de cet établissement dont l’offre pédagogique reste, après tout, à prendre ou à laisser. Il vient ainsi gonfler une surenchère journalistique sensationnaliste et à charge, qui s’impose depuis quelque temps dans certaines rédactions françaises, et brosse un portrait des écoles Steiner qui ne fait pas écho à nos expériences, aussi diverses soient-elles. 

Parmi nous, certain·e·s gardent un souvenir ému de leurs temps à l'école et vont jusqu’à dire que cette éducation nourrit encore leur vie adulte et qu'elle leur a donné des outils pour naviguer dans un monde complexe ; d'autres ont franchement aimé leur scolarité sans penser pour autant que cette pédagogie soit la panacée ; d'autres encore sont mitigé·e·s ; et il y en a aussi qui n’ont pas aimé, ou qui sentent aujourd’hui une distance certaine avec des aspects de l'éducation telle qu'elle s'y est donnée à leur époque. Ce qui nous réunit, c'est le constat d’un très gros écart entre la présentation et l’analyse faites dans le reportage et tout ce que nous avons pu connaître. Pour qui veut mener une enquête autour des écoles Steiner-Waldorf qui s'appuierait sur une diversité de vécus d’ancien·ne·s élèves, plusieurs d’entre nous seraient heureuses et heureux de répondre à d’éventuelles questions, donc n’hésitez surtout pas à nous solliciter[2]

Signataires

Cette lettre ouverte regroupe les signatures des élèves d'une diversité de générations de l’École Steiner de Verrières-le-Buisson, des fondations de l'école rue d'Alésia (Paris 14) à la classe qui en est sortie en 2025[3]. La collecte de signatures pour cette initiative spontanée d’ancien·n·e élèves de Verrières s’est faite par des partages d’ami·e en ami·e, entre frères et sœurs, et de classe en classe. 

En raison du climat délétère, ou pour respecter un devoir de réserve, certain·e·s ont préféré signer en anonyme. Toutes les signatures ont fait l’objet d’une vérification. 

  1. Adler, Marie, Data Scientist
  2. Aïouaz, Kheira, Salariée dans la restauration
  3. Aïouaz, Riyad, Artisan chaudronnier
  4. Arbessier Cadot, Gabriel, Comédien, Chanteur 
  5. Arbessier Cadot, Guilhem, Chanteur
  6. Arnold, Cosmo, Vendeur
  7. Arnold, Paloma, Massothérapeute & Sage-femme
  8. Arsenijevic, Lena, Architecte
  9. Arthur-Garcia, Diego, Étudiant 
  10. Arthur-Garcia, Juliette, Étudiante à Science-Po
  11. Bakker, Barbara, Commerçante
  12. Barrat, Théo, Personnel navigant commercial 
  13. Barré, Alban, Photographe, chef d’entreprise
  14. Beauché, Balthazar, Manager boutique Veja
  15. Beauché, César, Chargé de production documentaire
  16. Beauché, Matéo, Chef opérateur de prise de vue 
  17. Beaucourt, Thomas, Architecte d’intérieur, gérant d’entreprises
  18. Bec, Anaelle, Sous cheffe 
  19. Berrier, Brice, Artiste
  20. Berrier, Mikel, Enseignant, Ancien Élève de l’École Normale Supérieure
  21. Bialas, Alma, Maquilleuse dans le cinéma
  22. Bialas, Milena, Chargée de production documentaire
  23. Biollay, Line, Éducatrice spécialisée    
  24. Blaize, Christine, Chargée de projet
  25. Boccazzi, Yanis, Lycéen 
  26. Bois, Baptiste, Géologue 
  27. Bolteau, Marc-Antoine, Chef de cuisine
  28. Borel, Flavia, Étudiante aux Beaux-arts de Lyon 
  29. Borges, Arthur, Étudiant à Paris Saclay
  30. Bouillon, Bastien, Comédien
  31. Boulin, Phèdra, Pair-aidante en santé mentale
  32. Brière, Julien, Sommelier 
  33. Brunaud, Samuel, Artiste de Cirque
  34. Bruneton, Guy, Réalisateur et producteur 
  35. Camus, Cécile, Retraitée
  36. Cardigan, Isabelle, Assistante de Direction
  37. Carpène, Alfred, Enseignant
  38. Carpène, Blaise, Ingénieur du son
  39. Carpène, Gustave, Compositeur, professeur agrégé de musique
  40. Mathilde Cellier, DRH 
  41. Chassé, Valentin, Étudiant en 2eme année de design graphique à Lisaa Paris
  42. Chaulet, Stéphane, Artiste peintre, intervenant
  43. Chazelle, Emilie, Psychologue clinicienne
  44. Col, Louis, Spéléologue
  45. Coutin, Jules, Étudiant
  46. Coutin, Mina, Étudiante en sciences sociales
  47. Czaplinski, Morgan, Directeur Artistique 
  48. Darmet, Lisa, Doctorante en géographie humaine
  49. Darricau, Adrien, Agent technico administratif
  50. Davy, Camille, Cadre dirigeant 
  51. de Koning, Baptiste, Booker 
  52. de Koning, Hugo, Éducateur sportif diplômé d’Etat 
  53. de Koning, Julia, Vendeuse
  54. de Saint Phalle, Blaise, Doctorant en philosophie
  55. Dekindt, Christophe, Médecin généraliste
  56. Dekindt, Florence, Professeur de yoga
  57. Dekindt, Jean, Étudiant à l’université de Rennes en L2 biologie
  58. Delavigne, Thibault, Chef opérateur de prise de vue
  59. Demachy, Alexandre, Architecte paysagiste
  60. Diaz, Gianluca, Enseignant
  61. Dissard, Laetitia, Responsable administrative et financière 
  62. Djebli, Marie Luce, Artiste et Enseignante
  63. Dornier, Yasmine, Étudiante en L3 sciences de l’information et de la communication 
  64. Dramé, Ève, Associée évaluation et recherche qualitative  
  65. Duchemin, Nicolas, Paysagiste
  66. Ebermann, Perrine, Céramiste
  67. Enu, David, Économiste
  68. Faivre, Myriam, PDG Coopérative SCOP SA culturelle 
  69. Fayard, Valentin, Responsable de marque
  70. Fichu-Sampieri, Giulia, Artiste lyrique
  71. Flandin, Isabelle, Directrice retraitée 
  72. Flandin, Patrice, Informaticien et pianiste
  73. Floquet, Claire, Assistante de direction 
  74. Franco, Paola, Architecte
  75. Froment Martinet, Pascale, Artisan tapissier
  76. Froment, Emmanuel, Ébéniste 
  77. Froment, Nicolas, Juriste d’entreprise
  78. Gandon, Gaëllia, Enseignante
  79. Gandon, Sophie, Médecin
  80. Garcia, Alexandra, Art-thérapeute 
  81. Gaugain, Marius, Étudiant en STAPS
  82. Gauthier-Martin, Victor, Metteur en scène & porteur de projet 
  83. Gense, Renaud, Secteur évènementiel
  84. Gerbier-Violleau, Aline, Ostéopathe
  85. Gerbier-Violleau, Florence, Professeure des écoles
  86. Giebel, Valérie, Journaliste réalisatrice 
  87. Grandguillot, Isabelle, Artiste 3D
  88. Grari, Lena, Étudiante en science politique L3 & mannequin
  89. Grari, Yanis, Comédien 
  90. Guerre-Braun, Eléonore, Responsable éditoriale 
  91. Guerre, Alexandra, Rédactrice en Chef 
  92. Guerre, Dorothée, Cheffe de projet dans l'événementiel
  93. Guillemard, Maé, Étudiante en théâtre 
  94. Guinot, Hermione, Naturaliste
  95. Guinot, Tristan, Marin de commerce
  96. Hagi, Yamato, Masseur-Kinésithérapeute
  97. Hamel, Marie, Photographe 
  98. Hoffmann, Sophia, Musicienne, danseuse & enseignante
  99. Hohn, Joseph, Apprenti en CAP IMTB à Rennes 
  100. Hohn, Victor, Étudiant en BUT GEA à Tours
  101. Horner, Vanina, Assistante sociale du travail
  102. Horvath, Séverine, Graphiste 
  103. Hubert, Benjamin, Musicien, professeur de guitare
  104. Huyghe, Yvelin, Éducateur spécialisé, Nantes
  105. Jarre, Iris, Styliste-modéliste & costumière
  106. Jarre, Raphaël, Charpentier 
  107. Jeand'heur, Philippe, Ostéopathe
  108. Jourdan, Jade, Ingénieur agronome
  109. Jourdan, Solène, Étudiante en médecine
  110. Kamiya, Missa, Joaillière
  111. Kempf, Anne-Sophie, Directrice 
  112. Kempf, Marguerite, Responsable d’agence 
  113. Keruel, Anne, Graphiste free-lance
  114. Kieffer, Hélène, Médecin 
  115. Klug, Manuela, Chargée de projet culturel
  116. Knoope, Estelle, Éducatrice 
  117. Labouze, Nils, Élève en 2eme année de classe préparatoire à Paris 
  118. Lacabanne, Adrien, Artiste plasticien & auteur-compositeur-interprète
  119. Lachaise, Raphaël, Étudiant en art du spectacle à l’université Paris Nanterre
  120. Lai, Olivier, Directeur de Recherches au CNRS, spécialité Astrophysique
  121. Lalande, Alyzé, Comédienne et chanteuse
  122. Lantz, Marguerite, Costumière, réalisatrice 
  123. Laval, Xavier, Urbaniste
  124. Le Saout, Galen, Étudiant en deuxième année à EPITA
  125. Leconte, Grégoire, Enseignant à l’école publique & Président d’un club de natation
  126. Leconte, Mathieu, Infirmier anesthésiste à l’hôpital public
  127. Lerouge-Monnot, Alexandrine, Professeur de littérature & de chant lyrique, chanteuse lyrique
  128. Lienhard, Jean-Didier, Retraité
  129. Louw, Bronwyn, Doctorante en arts et langages 
  130. Lusseyran, Diotime, Éducatrice spécialisée
  131. Lusseyran, Matthieu, Doctorant en géophysique
  132. Machefert, Côme, Étudiant en audiovisuel 
  133. Maechler, Agathe, Enseignante agrégée de mathématiques
  134. Manuelle-Réchard, Isaure, Étudiante en art du spectacle et en allemand
  135. Martin, Alexis, Designer industriel
  136. Martin, Laura, Violoncelliste 
  137. Mas, Bertille, Violoncelliste interprète & enseignante 
  138. Mas, Louis, Chef opérateur de prise de vue
  139. Mathan, Yuna, Chargée de communication
  140. Micol, Raphaël, Agriculteur
  141. Migeot Boccazzi, Mélanie, Jardinière d'enfants & praticienne en réflexes archaïques 
  142. Mirault, Charles, Étudiant en 3ème année à NEOMA Business School 
  143. Miriel, Juliette, Masseuse bien-être
  144. Morandi, Benoît, Technicien bureau d'étude 
  145. Mousson, Louise, Éducatrice spécialisée
  146. Mura, Marion, Étudiante en musique et enseignante
  147. Nusbaumer, Nina, Doctorante en linguistique informatique 
  148. Nusbaumer, Sarah, Agricultrice
  149. Ollivier, David, Consultant informatique 
  150. Ollivier, Marc, Reporter-photographe
  151. Padovani, Anne, Art thérapeute
  152. Pautou, Leïla, Étudiante à l'université de Rennes 2 en L1 Psychologie 
  153. Pellissier, Titouan, Pilote de ligne 
  154. Peylet-Frisch, Jeanne, Comédienne, metteuse en scène & porteuse de projet
  155. Peylet, Colas, Chansonnier 
  156. Peylet, Madeleine, Artiste de cirque 
  157. Peylet, Marin, Régisseur pour le Spectacle Vivant
  158. Pillet, Serge, Chef d’entreprise
  159. Pillet, Tania, Massothérapeute en Ayurveda
  160. Pineau, Garance, Directrice générale
  161. Pizon, Maud, Danseuse & chorégraphe 
  162. Quesada Arnold, Sienna, Tatouage artistique & manager de restaurant
  163. Rancillac, Armelle, Chercheure Inserm en Neurosciences
  164. Ratival, Nicolas, Architecte
  165. Renaud, Gabriel, Responsable d'atelier de réparations de vélos
  166. Renaud, Stephane, Pilote avion
  167. Revol, Clélia, Paysagiste 
  168. Rigaut, Colline, Cheffe d’entreprise 
  169. Rigaut, Juliette, Cheffe d’entreprise
  170. Rojnić, Jade, Étudiante en licence de biologie des organismes 
  171. Ronce, Dorian, Moniteur d’atelier 
  172. Rongier, Baptiste, Agent de bibliothèque
  173. Rouhier, Charlotte, Ostéopathe 
  174. Saez, Valentin, Agent de bibliothèque universitaire, fonctionnaire
  175. Sander, Anne-Cécile, Médecin 
  176. Sbay, Jun, Management location saisonnière 
  177. Schmidt, Alexandra, Motion designer 
  178. Shankland, Luc, Professeur agrégé 
  179. Shankland, Pierre, Étudiant à Sciences Po Paris & sportif de haut niveau en Escalade 
  180. Signataire Anonyme, Artiste & maître de conférence en école d'architecture
  181. Signataire Anonyme, Éducatrice Spécialisée, Cadre dans la fonction publique 
  182. Signataire Anonyme, Ergothérapeute & Photographe
  183. Signataire Anonyme, Étudiant en CPGE
  184. Signataire Anonyme, Fonctionnaire contractuel  
  185. Signataire Anonyme, Fonctionnaire de l’Etat 
  186. Signataire Anonyme, Fonctionnaire de l’Etat
  187. Signataire Anonyme, Intermittent du spectacle
  188. Signataire Anonyme, Journaliste 
  189. Signataire Anonyme, Juriste
  190. Signataire Anonyme, Masseur-kinésithérapeute 
  191. Signataire Anonyme, Metteur en scène, réalisateur dans l’audiovisuel
  192. Signataire Anonyme, Photographe
  193. Simon-Hubert, Cassiopée, Opératrice projectionniste
  194. Simon, Oscar, Responsable billetterie en reconversion professionnelle 
  195. Siriex, Emeraude, Artiste peintre & enseignante au collège  
  196. Skrzypczak, Piroska, Étudiante en psychologie clinique & employée Biocoop 
  197. Stavun, Mathias, Technicien audiovisuel 
  198. Stefan, Igor, Constructeur de décors de l'Opéra de Paris
  199. Taghvaei, Pierric, Brasseur artisanal
  200. Taghvaei, Robin, Ingénieur Energie Bâtiment Environnement, moniteur d’atelier en ESAT
  201. Tanazacq, Catherine, Consultante en art
  202. Thiebaut, Jade, Étudiante en Master d’Administration Publique 
  203. Tolnay, Raphaël, Paysagiste
  204. Tomi, Coralie, Comédienne et metteuse en scène
  205. Tondeur, Nil, Technicien spectacle vivant 
  206. U., Alice, Conseillère en insertion socio-professionnelle 
  207. Vanier, Eléonore, Ouvrière agricole 
  208. Vanier, Héloïse, Étudiante
  209. Vassoux, Harmony, Gérante de bar
  210. Vassoux, Théo, Chef d'entreprise
  211. Vauvy, Atahualpa, Chef d’entreprise
  212. Vauvy, Jean, Chef d’entreprise
  213. Velay, Daphné, Doctorante en géographie
  214. Vialettes, Blandine, Danseuse
  215. Vialettes, Claire, Étudiante sage-femme
  216. Vialettes, François, Étudiant en école d’ingénieur (INSA Rennes)
  217. Wang, Anaïs, Chef d'entreprise
  218. Willi, Anne, Styliste & cheffe d’entreprise 
  219. Willi, Sonia, Autrice & coach de comédiens
  220. Wolff, Armand, Étudiant ingénieur
  221. Yonnet, Mégane P., Auto-entrepreneur, Equithérapeute, Éducatrice Spécialisée & Coordinatrice
  222. Zimmer, Thibault, Étudiant en physique
  223. Zion, Céleste, Artisan.e d’art

[1] Ce décalage entre récit journalistique et les réalités de nos parcours scolaires est aussi présent dans le passage consacré à l’école de Verrières-le-Buisson dans un article de Samia Dechir paru également le 6 septembre 2025 sur Mediapart, intitulé « Les écoles Steiner-Waldorf, des établissements sous surveillance ».

[2] Pour une mise en contact, écrire à ancien.ne.s@proton.me

[3]  Six signataires sur les plus de deux cents qui ont apporté leur soutien à cette lettre ouverte ont été non seulement élèves, mais aussi professeur.e.s à l’École Steiner de Verrières-le-Buisson. C’est le cas de Bronwyn Louw, qui s’est chargée de publier cette lettre collective, et qui a été professeure au collège et lycée à l’École de Verrières en 2015-2016, puis en 2018-2019.

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