Anciens et anciennes élèves de l’école Steiner-Waldorf de Verrières-le-Buisson, nous tenons à témoigner de notre malaise après la sortie du reportage récent de Samia Dechir, Bérénice Gabriel, Laura Wojcik et Juliane Rolland, qui donne une image de notre ancien établissement en décalage avec notre expérience[1]. Celui-ci, intitulé « Emprise, violences entre enfants, intimidations : les écoles Steiner-Waldorf sous le feu des critiques » consacre un passage à l’école de Verrières, où le témoignage bouleversant d’une parent dont l’enfant a souffert de violences entre enfants s’accompagne d’un entretien avec Grégoire Perra, ancien élève et professeur. Si nous n'évoquons que Verrières, ce n'est pas pour suggérer que cette école Steiner ferait figure d'exception parmi les autres. Plutôt, le fait d’y avoir été élève nous permet de confronter des vécus situés au passage dans le reportage qui porte sur elle.
Bien sûr qu’en tout lieu il faut prendre au sérieux les témoignages de violences subies, et espérer que les critiques qu’ils suscitent contribuent à améliorer les réponses collectives. Ce qui nous semble tendancieux, et même injustifié, est d’imputer un problème de société gravissime, qui a malheureusement aussi cours dans cette école, à sa pédagogie. C’est l’argument avancé dans le reportage, par l’intervention de M. Perra. Convoqué comme témoin-expert, celui-ci assure, entre autres, que lors de sa scolarité à Verrières, des passages à tabac réguliers se faisaient dans l’indifférence de ses professeur.e.s, et que cette non-intervention prendrait racine dans la pédagogie. Dressant dans sa description de l’établissement une scène dystopique teintée d’une atmosphère de violences sexualisées, il suggère que les élèves de cette école subiraient une forme d’emprise.
Cet ancien élève de Verrières est très vocal au sujet des écoles Waldorf depuis plusieurs années, par suite de son départ de l’école Steiner de Chatou après des accusations d’agressions sexuelles sur mineure formulées à son encontre alors qu’il y était professeur. L’élève concernée n’a pas porté plainte, mais a témoigné sous serment en 2013 dans le cadre d’un procès en diffamation intenté par la Fédération des écoles Steiner (des propos de M. Perra y ont été reconnus comme diffamatoires, mais il a été relaxé pour bonne foi). Nous ne souhaitons blesser ou attaquer personne en rappelant ce passé : les tenants et aboutissants de cette affaire sont déjà publics, mais ils sont sans doute douloureux pour la première concernée, dont la parole a été partiellement contestée par M. Perra. Simplement, il est difficile de ne pas relever l’ironie inhérente au choix journalistique de passer sous silence les lourdes accusations d’attouchements qui troublent le passé de ce témoin clé dans un reportage consacré justement aux violences dans les écoles Steiner-Waldorf. C’est surprenant et décevant que Mediapart – réputé pour son rôle important dans le mouvement Me Too en France – n’ait pas fourni cet élément de contexte.
Mais surtout, ce témoin pour le moins déroutant livre un témoignage dont la teneur est étrangère à ce que nous avons connu à l’école de Verrières. Plutôt que violences et emprises, nous sommes nombreux et nombreuses à retenir de cette scolarité le souvenir de projets individuels et collectifs exigeants, engageants et aussi enthousiasmants ; d’enseignements de qualité et d’échanges intellectuels vifs et nourris ; d’espaces privilégiés pour le jeu, les arts et les différentes pratiques artisanales ; d’un apprentissage à la tolérance et à l’entraide… Nous sommes aussi un grand nombre à garder de cette expérience des amitiés qui durent des années, voire des décennies.
Certain·e·s d’entre-nous ont parfois pu remettre en cause des façons de faire à l’école, et nos esprits critiques en formation avaient en la personne de nos professeur·e·s des interlocuteurs et des interlocutrices prêt·e·s à discuter. Par ailleurs, celles et ceux d'entre nous qui aspiraient à autre chose en cours de scolarité sont tout simplement partis vers un autre cercle social, des installations sportives plus fournies, un cadre plus strict ou traditionnel, d'autres rythmes et approches dans les apprentissages… Nous avons donc connu à Verrières une ouverture – au débat comme aux départs – peu caractéristique d’un lieu sectaire avec des adeptes sous emprise.
L’École Steiner de Verrières-le-Buisson est en effet réputée pour son approche tolérante et à l’écoute des élèves. Mais de là à suggérer que les pires exactions sont permises, il y a un grand saut. À l’école élémentaire, au collège et au lycée, nos professeur·e·s ont régulièrement frustré nos différentes tentatives de dépassement du cadre imposé par le règlement intérieur. Les écarts étaient susceptibles d’être sanctionnés par des rappels à l’ordre, des notes dans le carnet de correspondance, des rendez-vous avec les parents, des colles, des avertissements, des suspensions et, dans certains cas graves, des exclusions définitives.
Il ne faut pas pour autant fantasmer une école qui aurait trouvé une formule magique pour faire exception parmi les institutions scolaires en matière de violences. Comme tout groupe d’enfants et d’adolescents, nous avons aussi connu des conflits, des phénomènes d’exclusion, et des cas de harcèlement. Pourtant, ce n’était pas sans accompagnement, encadrement, et intervention de la part du corps professoral, et jamais nous n’avons été témoins du climat de violence et de négligence généralisées dénoncé dans le reportage. En affirmant cela, nous ne voulons à aucun moment nier que des cas de violence se présentent et exigent des réponses là comme ailleurs. Nous mesurons toute l’importance de la parole des parents qui ont témoigné dans cette enquête d’expériences douloureuses vécues à l’école de Verrières ayant entraîné déceptions et colères. De même, bien que cela ne concerne pas directement notre école, nous souhaitons dire toute notre solidarité à l’ancien élève qui a témoigné du harcèlement auquel il a été exposé dans un autre établissement.
En revanche, le cadrage journalistique qui voudrait dépeindre ces violences comme étant généralisées et tolérées à Verrières, et rendre cette école et sa pédagogie responsables de problèmes sociaux systémiques, manque à notre sens de justesse, et de justice. Non seulement donne-t-il une image faussée de cet établissement, mais il laisse aussi entendre que les violences sur ou entre enfants seraient avant tout le fait de groupes ou de projets minoritaires, caricaturés comme étant bizarres, opaques, pervers. Si tel était le cas, il suffirait alors que la société discipline ces alternatifs dénoncés comme déviants, de façon à ce qu’ils rentrent dans le rang au sein d’un ordre supposé, dans cette logique, avoir réponses et remèdes à ces fléaux. Pourtant, toutes les écoles, y compris les écoles publiques, sont aussi concernées par les violences.
Justement, de nombreuses voix appellent à une remise en question collective quant aux VHSS, tant ces tares sont répandues, et requièrent une prise en compte à la hauteur de leur ubiquité et de leur gravité. À rebours de ce que nous connaissons, apprécions et attendons de Mediapart, ce travail journalistique passe sous silence l’ancrage structurel des mécanismes de violence. L’absence de mise en perspective, et son insinuation que les violences seraient des déviances monstrueuses de structures marginales, tendent à conforter un statut quo dont ces mêmes violences font pourtant partie intégrante.
Ce vidéo-reportage s’en prend, en ce qui concerne l’école de Verrières, à une association qui est loin d’être puissante. Celle-ci dépend de l’investissement de professeur·e·s, qui, comme la plupart des personnes travaillant dans les métiers du care, sont porté·e·s par un engagement fort, en dépit de faibles rémunérations, et d’une reconnaissance sociale qui n’est pas toujours à la hauteur de leur contribution. Le fil conducteur de l’enquête donne à voir une représentation disproportionnée et parfois lunaire de cet établissement dont l’offre pédagogique reste, après tout, à prendre ou à laisser. Il vient ainsi gonfler une surenchère journalistique sensationnaliste et à charge, qui s’impose depuis quelque temps dans certaines rédactions françaises, et brosse un portrait des écoles Steiner qui ne fait pas écho à nos expériences, aussi diverses soient-elles.
Parmi nous, certain·e·s gardent un souvenir ému de leurs temps à l'école et vont jusqu’à dire que cette éducation nourrit encore leur vie adulte et qu'elle leur a donné des outils pour naviguer dans un monde complexe ; d'autres ont franchement aimé leur scolarité sans penser pour autant que cette pédagogie soit la panacée ; d'autres encore sont mitigé·e·s ; et il y en a aussi qui n’ont pas aimé, ou qui sentent aujourd’hui une distance certaine avec des aspects de l'éducation telle qu'elle s'y est donnée à leur époque. Ce qui nous réunit, c'est le constat d’un très gros écart entre la présentation et l’analyse faites dans le reportage et tout ce que nous avons pu connaître. Pour qui veut mener une enquête autour des écoles Steiner-Waldorf qui s'appuierait sur une diversité de vécus d’ancien·ne·s élèves, plusieurs d’entre nous seraient heureuses et heureux de répondre à d’éventuelles questions, donc n’hésitez surtout pas à nous solliciter[2].
Signataires
Cette lettre ouverte regroupe les signatures des élèves d'une diversité de générations de l’École Steiner de Verrières-le-Buisson, des fondations de l'école rue d'Alésia (Paris 14) à la classe qui en est sortie en 2025[3]. La collecte de signatures pour cette initiative spontanée d’ancien·n·e élèves de Verrières s’est faite par des partages d’ami·e en ami·e, entre frères et sœurs, et de classe en classe.
En raison du climat délétère, ou pour respecter un devoir de réserve, certain·e·s ont préféré signer en anonyme. Toutes les signatures ont fait l’objet d’une vérification.
- Adler, Marie, Data Scientist
- Aïouaz, Kheira, Salariée dans la restauration
- Aïouaz, Riyad, Artisan chaudronnier
- Arbessier Cadot, Gabriel, Comédien, Chanteur
- Arbessier Cadot, Guilhem, Chanteur
- Arnold, Cosmo, Vendeur
- Arnold, Paloma, Massothérapeute & Sage-femme
- Arsenijevic, Lena, Architecte
- Arthur-Garcia, Diego, Étudiant
- Arthur-Garcia, Juliette, Étudiante à Science-Po
- Bakker, Barbara, Commerçante
- Barrat, Théo, Personnel navigant commercial
- Barré, Alban, Photographe, chef d’entreprise
- Beauché, Balthazar, Manager boutique Veja
- Beauché, César, Chargé de production documentaire
- Beauché, Matéo, Chef opérateur de prise de vue
- Beaucourt, Thomas, Architecte d’intérieur, gérant d’entreprises
- Bec, Anaelle, Sous cheffe
- Berrier, Brice, Artiste
- Berrier, Mikel, Enseignant, Ancien Élève de l’École Normale Supérieure
- Bialas, Alma, Maquilleuse dans le cinéma
- Bialas, Milena, Chargée de production documentaire
- Biollay, Line, Éducatrice spécialisée
- Blaize, Christine, Chargée de projet
- Boccazzi, Yanis, Lycéen
- Bois, Baptiste, Géologue
- Bolteau, Marc-Antoine, Chef de cuisine
- Borel, Flavia, Étudiante aux Beaux-arts de Lyon
- Borges, Arthur, Étudiant à Paris Saclay
- Bouillon, Bastien, Comédien
- Boulin, Phèdra, Pair-aidante en santé mentale
- Brière, Julien, Sommelier
- Brunaud, Samuel, Artiste de Cirque
- Bruneton, Guy, Réalisateur et producteur
- Camus, Cécile, Retraitée
- Cardigan, Isabelle, Assistante de Direction
- Carpène, Alfred, Enseignant
- Carpène, Blaise, Ingénieur du son
- Carpène, Gustave, Compositeur, professeur agrégé de musique
- Mathilde Cellier, DRH
- Chassé, Valentin, Étudiant en 2eme année de design graphique à Lisaa Paris
- Chaulet, Stéphane, Artiste peintre, intervenant
- Chazelle, Emilie, Psychologue clinicienne
- Col, Louis, Spéléologue
- Coutin, Jules, Étudiant
- Coutin, Mina, Étudiante en sciences sociales
- Czaplinski, Morgan, Directeur Artistique
- Darmet, Lisa, Doctorante en géographie humaine
- Darricau, Adrien, Agent technico administratif
- Davy, Camille, Cadre dirigeant
- de Koning, Baptiste, Booker
- de Koning, Hugo, Éducateur sportif diplômé d’Etat
- de Koning, Julia, Vendeuse
- de Saint Phalle, Blaise, Doctorant en philosophie
- Dekindt, Christophe, Médecin généraliste
- Dekindt, Florence, Professeur de yoga
- Dekindt, Jean, Étudiant à l’université de Rennes en L2 biologie
- Delavigne, Thibault, Chef opérateur de prise de vue
- Demachy, Alexandre, Architecte paysagiste
- Diaz, Gianluca, Enseignant
- Dissard, Laetitia, Responsable administrative et financière
- Djebli, Marie Luce, Artiste et Enseignante
- Dornier, Yasmine, Étudiante en L3 sciences de l’information et de la communication
- Dramé, Ève, Associée évaluation et recherche qualitative
- Duchemin, Nicolas, Paysagiste
- Ebermann, Perrine, Céramiste
- Enu, David, Économiste
- Faivre, Myriam, PDG Coopérative SCOP SA culturelle
- Fayard, Valentin, Responsable de marque
- Fichu-Sampieri, Giulia, Artiste lyrique
- Flandin, Isabelle, Directrice retraitée
- Flandin, Patrice, Informaticien et pianiste
- Floquet, Claire, Assistante de direction
- Franco, Paola, Architecte
- Froment Martinet, Pascale, Artisan tapissier
- Froment, Emmanuel, Ébéniste
- Froment, Nicolas, Juriste d’entreprise
- Gandon, Gaëllia, Enseignante
- Gandon, Sophie, Médecin
- Garcia, Alexandra, Art-thérapeute
- Gaugain, Marius, Étudiant en STAPS
- Gauthier-Martin, Victor, Metteur en scène & porteur de projet
- Gense, Renaud, Secteur évènementiel
- Gerbier-Violleau, Aline, Ostéopathe
- Gerbier-Violleau, Florence, Professeure des écoles
- Giebel, Valérie, Journaliste réalisatrice
- Grandguillot, Isabelle, Artiste 3D
- Grari, Lena, Étudiante en science politique L3 & mannequin
- Grari, Yanis, Comédien
- Guerre-Braun, Eléonore, Responsable éditoriale
- Guerre, Alexandra, Rédactrice en Chef
- Guerre, Dorothée, Cheffe de projet dans l'événementiel
- Guillemard, Maé, Étudiante en théâtre
- Guinot, Hermione, Naturaliste
- Guinot, Tristan, Marin de commerce
- Hagi, Yamato, Masseur-Kinésithérapeute
- Hamel, Marie, Photographe
- Hoffmann, Sophia, Musicienne, danseuse & enseignante
- Hohn, Joseph, Apprenti en CAP IMTB à Rennes
- Hohn, Victor, Étudiant en BUT GEA à Tours
- Horner, Vanina, Assistante sociale du travail
- Horvath, Séverine, Graphiste
- Hubert, Benjamin, Musicien, professeur de guitare
- Huyghe, Yvelin, Éducateur spécialisé, Nantes
- Jarre, Iris, Styliste-modéliste & costumière
- Jarre, Raphaël, Charpentier
- Jeand'heur, Philippe, Ostéopathe
- Jourdan, Jade, Ingénieur agronome
- Jourdan, Solène, Étudiante en médecine
- Kamiya, Missa, Joaillière
- Kempf, Anne-Sophie, Directrice
- Kempf, Marguerite, Responsable d’agence
- Keruel, Anne, Graphiste free-lance
- Kieffer, Hélène, Médecin
- Klug, Manuela, Chargée de projet culturel
- Knoope, Estelle, Éducatrice
- Labouze, Nils, Élève en 2eme année de classe préparatoire à Paris
- Lacabanne, Adrien, Artiste plasticien & auteur-compositeur-interprète
- Lachaise, Raphaël, Étudiant en art du spectacle à l’université Paris Nanterre
- Lai, Olivier, Directeur de Recherches au CNRS, spécialité Astrophysique
- Lalande, Alyzé, Comédienne et chanteuse
- Lantz, Marguerite, Costumière, réalisatrice
- Laval, Xavier, Urbaniste
- Le Saout, Galen, Étudiant en deuxième année à EPITA
- Leconte, Grégoire, Enseignant à l’école publique & Président d’un club de natation
- Leconte, Mathieu, Infirmier anesthésiste à l’hôpital public
- Lerouge-Monnot, Alexandrine, Professeur de littérature & de chant lyrique, chanteuse lyrique
- Lienhard, Jean-Didier, Retraité
- Louw, Bronwyn, Doctorante en arts et langages
- Lusseyran, Diotime, Éducatrice spécialisée
- Lusseyran, Matthieu, Doctorant en géophysique
- Machefert, Côme, Étudiant en audiovisuel
- Maechler, Agathe, Enseignante agrégée de mathématiques
- Manuelle-Réchard, Isaure, Étudiante en art du spectacle et en allemand
- Martin, Alexis, Designer industriel
- Martin, Laura, Violoncelliste
- Mas, Bertille, Violoncelliste interprète & enseignante
- Mas, Louis, Chef opérateur de prise de vue
- Mathan, Yuna, Chargée de communication
- Micol, Raphaël, Agriculteur
- Migeot Boccazzi, Mélanie, Jardinière d'enfants & praticienne en réflexes archaïques
- Mirault, Charles, Étudiant en 3ème année à NEOMA Business School
- Miriel, Juliette, Masseuse bien-être
- Morandi, Benoît, Technicien bureau d'étude
- Mousson, Louise, Éducatrice spécialisée
- Mura, Marion, Étudiante en musique et enseignante
- Nusbaumer, Nina, Doctorante en linguistique informatique
- Nusbaumer, Sarah, Agricultrice
- Ollivier, David, Consultant informatique
- Ollivier, Marc, Reporter-photographe
- Padovani, Anne, Art thérapeute
- Pautou, Leïla, Étudiante à l'université de Rennes 2 en L1 Psychologie
- Pellissier, Titouan, Pilote de ligne
- Peylet-Frisch, Jeanne, Comédienne, metteuse en scène & porteuse de projet
- Peylet, Colas, Chansonnier
- Peylet, Madeleine, Artiste de cirque
- Peylet, Marin, Régisseur pour le Spectacle Vivant
- Pillet, Serge, Chef d’entreprise
- Pillet, Tania, Massothérapeute en Ayurveda
- Pineau, Garance, Directrice générale
- Pizon, Maud, Danseuse & chorégraphe
- Quesada Arnold, Sienna, Tatouage artistique & manager de restaurant
- Rancillac, Armelle, Chercheure Inserm en Neurosciences
- Ratival, Nicolas, Architecte
- Renaud, Gabriel, Responsable d'atelier de réparations de vélos
- Renaud, Stephane, Pilote avion
- Revol, Clélia, Paysagiste
- Rigaut, Colline, Cheffe d’entreprise
- Rigaut, Juliette, Cheffe d’entreprise
- Rojnić, Jade, Étudiante en licence de biologie des organismes
- Ronce, Dorian, Moniteur d’atelier
- Rongier, Baptiste, Agent de bibliothèque
- Rouhier, Charlotte, Ostéopathe
- Saez, Valentin, Agent de bibliothèque universitaire, fonctionnaire
- Sander, Anne-Cécile, Médecin
- Sbay, Jun, Management location saisonnière
- Schmidt, Alexandra, Motion designer
- Shankland, Luc, Professeur agrégé
- Shankland, Pierre, Étudiant à Sciences Po Paris & sportif de haut niveau en Escalade
- Signataire Anonyme, Artiste & maître de conférence en école d'architecture
- Signataire Anonyme, Éducatrice Spécialisée, Cadre dans la fonction publique
- Signataire Anonyme, Ergothérapeute & Photographe
- Signataire Anonyme, Étudiant en CPGE
- Signataire Anonyme, Fonctionnaire contractuel
- Signataire Anonyme, Fonctionnaire de l’Etat
- Signataire Anonyme, Fonctionnaire de l’Etat
- Signataire Anonyme, Intermittent du spectacle
- Signataire Anonyme, Journaliste
- Signataire Anonyme, Juriste
- Signataire Anonyme, Masseur-kinésithérapeute
- Signataire Anonyme, Metteur en scène, réalisateur dans l’audiovisuel
- Signataire Anonyme, Photographe
- Simon-Hubert, Cassiopée, Opératrice projectionniste
- Simon, Oscar, Responsable billetterie en reconversion professionnelle
- Siriex, Emeraude, Artiste peintre & enseignante au collège
- Skrzypczak, Piroska, Étudiante en psychologie clinique & employée Biocoop
- Stavun, Mathias, Technicien audiovisuel
- Stefan, Igor, Constructeur de décors de l'Opéra de Paris
- Taghvaei, Pierric, Brasseur artisanal
- Taghvaei, Robin, Ingénieur Energie Bâtiment Environnement, moniteur d’atelier en ESAT
- Tanazacq, Catherine, Consultante en art
- Thiebaut, Jade, Étudiante en Master d’Administration Publique
- Tolnay, Raphaël, Paysagiste
- Tomi, Coralie, Comédienne et metteuse en scène
- Tondeur, Nil, Technicien spectacle vivant
- U., Alice, Conseillère en insertion socio-professionnelle
- Vanier, Eléonore, Ouvrière agricole
- Vanier, Héloïse, Étudiante
- Vassoux, Harmony, Gérante de bar
- Vassoux, Théo, Chef d'entreprise
- Vauvy, Atahualpa, Chef d’entreprise
- Vauvy, Jean, Chef d’entreprise
- Velay, Daphné, Doctorante en géographie
- Vialettes, Blandine, Danseuse
- Vialettes, Claire, Étudiante sage-femme
- Vialettes, François, Étudiant en école d’ingénieur (INSA Rennes)
- Wang, Anaïs, Chef d'entreprise
- Willi, Anne, Styliste & cheffe d’entreprise
- Willi, Sonia, Autrice & coach de comédiens
- Wolff, Armand, Étudiant ingénieur
- Yonnet, Mégane P., Auto-entrepreneur, Equithérapeute, Éducatrice Spécialisée & Coordinatrice
- Zimmer, Thibault, Étudiant en physique
- Zion, Céleste, Artisan.e d’art
[1] Ce décalage entre récit journalistique et les réalités de nos parcours scolaires est aussi présent dans le passage consacré à l’école de Verrières-le-Buisson dans un article de Samia Dechir paru également le 6 septembre 2025 sur Mediapart, intitulé « Les écoles Steiner-Waldorf, des établissements sous surveillance ».
[2] Pour une mise en contact, écrire à ancien.ne.s@proton.me
[3] Six signataires sur les plus de deux cents qui ont apporté leur soutien à cette lettre ouverte ont été non seulement élèves, mais aussi professeur.e.s à l’École Steiner de Verrières-le-Buisson. C’est le cas de Bronwyn Louw, qui s’est chargée de publier cette lettre collective, et qui a été professeure au collège et lycée à l’École de Verrières en 2015-2016, puis en 2018-2019.