Toutes les civilisations, toutes cultures, toutes les traditions ne se valent pas.
Il faut le dire et le répéter tant le droit-de-l’hommisme politiquement correct cherche à imposer sa vision et à censurer tout propos qui n’est pas conforme à cette nouvelle religion des beaux quartiers. Une religion dont la moindre contestation vous envoie devant les tribunaux. Je fais allusion au procès inqualifiable intenté (et plaidé le 3 février) par des associations bien en cour et grassement subventionnées à Riposte Laïque, laquelle ne fait qu’exercer son droit à la libre expression tout en exprimant des points de vue largement partagés. Voyez sur son site le compte rendu du procès :
http://ripostelaique.com/proces-rl-prison-avec-sursis-amendes-et-exorbitants-dommages-et-interets-demandes-par-les-inquisiteurs.html
Des civilisations et des cultures, il en est d’archaïques. Et des traditions, il en est de nuisibles. Notamment celles qui imposent des mutilations, sexuelles ou autres, à des enfants et des adolescents. Je considère bien sûr comme une mutilation la circoncision des garçons. Libre aux fadas masochistes de se faire percer dans tous les sens, mais il est inadmissible que ce soit autorisé sur des jeunes, marqués comme du bétail et devenus ainsi propriété de leur « communauté ». Archaïque et nuisible est la charia considérée comme source de droit. Nuisibles sont les traditions qui obligent les femmes à se voiler et à rester enfermées. Nuisibles sont les « idéologies du Bien », qui interdisent la libre expression d’idées qui ne sont pas celles du moment. « L’empire du Bien triomphe, il est urgent de le saboter » écrivait Ph. Muray avec juste raison (voir ses « Essais », Les Belles Lettres, 2010).
Claude Guéant a raison dans ce propos qui fait « scandale ». Ce n’est pas pour cela que je voterai pour Sarkozy aux présidentielles. Et si je vote pour F. Hollande, ce sera uniquement dans le but d’évacuer Sarkozy.
J’ajouterai que ce pseudo-scandale, comme bien d’autres, a pour fonction principale de faire oublier les vraies questions.
Bruno Courcelle