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Autant je condamne la guerre en Ukraine déclenché par la Russie de Poutine et vous le savez... Autant j'éprouve un malaise face aux institutions et grandes entreprises du type SNCF qui offre la possibilité aux réfugiés ukrainiens de voyager gratuitement sur son réseau. Je comprends le geste mais j'ai du mal à me réjouir et applaudir en me disant : "et les autres ?"

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Même sentiment face à la multiplication des actions-sanctions contre l'Etat Russe, là où d'autres pays comme l'Arabie Saoudite reçoivent une clémence alors qu'ils bombardent le Yémen ou encore, Israel par rapport à la Palestine.
Que dire aussi sur d'autres sujets comme le climat...
Non au média-fiction !

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« Le monde réel, c'est pas une série Netflix : il n'y a pas les bons d'un côté, et les méchants de l'autre. Les racines du conflit Ukraine-Russie sont anciennes et complexes et ne peuvent pas se résumer à la narration binaire qu'en font aujourd'hui les médias. » (ci-contre).
Avec ce média-fiction qui transforme une guerre comme si nous regardions un film alors que la tragédie n'est pas une fiction, que les morts sont de vrais morts... c'est vrai pour ce qui est montré de la guerre en Ukraine, mais c'est vrai aussi pour d'autres actus ailleurs : « installez-vous, les chaines d'infos vous offre le popcorn !! »
A toutes et tous !
Mes pensées vont au peuple Ukrainien, mais je n'oublie pas les autres. Je n'oublie pas que nous vivons dans un monde perfide où le 1% tire les ficelles et qu'il a que faire de la morale tant que ça lui rapport des dividendes à se redistribuer entre eux. Leur monde n'est pas le mien !
Aussi petit que je puisse être, à mon niveau, je continue le combat dans lequel je suis depuis des années à défendre la terre contre le profit et la bêtise humaine (accaparement d'espaces agricoles ou naturels, bétonisation…) et j'ouvre aussi mon esprit, dans une bienveillance à l'autre et avec un profond respect à celles et ceux (parce que je ne peux pas être partout) qui donnent du temps aux plus faibles, chez eux là où ils vivent, autant en France, à compenser les carences d'un État dont la politique a oublié ce qu'était le mot : solidarité inconditionnelle !