*NUPES pour Nouvelle union populaire, écologiste et sociale,
*PS pour Parti socialiste,
*EELV pour Europe-Ecologie-les-Verts.
Faire avancer l'idée de l'écologie dit "politique", à ne pas confondre avec l'écologie des actes aux quotidiens, est le rêve de tout militant engagé dans cette cause. Mais pour comprendre la différence, dites-vous que l'une organise et l'autre agit sur le terrain. L'action des deux est optimale, même si l'écologie de terrain n'a pas forcément besoin de la pensée "politique" de l'écologie.
Dans le contexte sociale et climatique dans lequel nous sommes, rendre l'écologie plus populaire, est le souhait de bon nombre de militantes et militants qui ne sont pas pour autant politisé·e·s, dans le sens politico-politique.
Pour autant, sans action politique pour soutenir l'écologie du terrain, avancer vers une transition tenant compte des enjeux climatiques, est limité, voire très limité.
Comment rendre l'écologie plus populaire ?
Tout est partie de la réflexion d'une camarade d'EELV qui écrit :
« Sandrine Rousseau, à propos de viande et de beaucoup de choses, "définit comme une norme désirable le comportement du groupe social auquel elle appartient". Phrase qui n'est pas de moi et que je trouve particulièrement inspirante.
Ce qui est DRÔLE, c'est ce que ce sont ses plus vifs supporters qui sont les premiers à s'étonner, s'inquiéter que l'écologie n'arrive pas à être "populaire" et à faire des heures de zoom, des dizaines de texte et des kms de phrases sur le sujet ! » –
Ayant une divergence sur l'utilité de la Nupes, notamment à l'intérieur de notre formation politique, je dois dire que pour le coup et parce que que je suis comme ça, j'ai trouvé sa remarque intéressante. Mieux encore, de mon point de vue, elle s'ouvre même au-delà de la question qui occupe l'actu du moment autour des propos de Sandrine Rousseau, qui au passage, sont également intéressants sur le rapport que nous avons avec la viande et sa manière de production.
– une intéressante lecture :
L'écologie peut-elle être populaire ?
de Anne Le Strat, dans Mouvements 2002/4 (no23), pages 76 à 80
Dans le questionnement, au fond, c'est comment rendre l'écologie plus populaire si nous venons frontalement l'opposer à un principe louage par rapport à la forme. C'est-à-dire, selon moi, de trouver les mots et un juste milieu pour tenir compte de la vie des gens (dont l'écologie est souvent le dernier de leurs soucis) et l'impérieuse nécessité de changer l'orientation politique pour éviter d'être poussé dans le précipice entrainant la destruction de nos environnements de vie.
L'écrire, c'est facile.
Trouver le juste milieu,
c'est une autre paire de manches.
En tout cas, tant que l'écologie politique n'aura pas résolu la question de comment faire adhérer une partie des citoyens tout en tenant compte à leur cadre de vie, nous ne réussirons pas à populariser la nécessité d'apporter des changements politiques pour répondre aux enjeux climatiques face nous. Il ne s'agit de prétendre tenir compte de l'enjeu social pour convaincre que nous avons raison. Les élections de début d'année nous l'ont démontré.
Je n'ai pas la prétention d'apporter des réponses aux questionnements. Pour autant, poser le constat me paraît important, notamment dans la réflexion d'une refonte d'Europe-Ecologie-les-Verts. L'idée rassemble plus de 1 500 militant·e·s. Il serait dommage de passer à côté de ce qui nous fait défaut. C'est pour cela également, que je soutiens le rassemblement autour de la NUPES. Chaque composante apporte ses spécificités fortes. Là aussi, il serait regrettable de ne pas réussir à pérenniser ce qui est né pour aller à l'assaut de l'Assemblée nationale.
Dans les deux cas, comptez sur moi pour défendre l'idée d'un écologie plus populaire et défendre la Nupes comme solution politique aux enjeux de notre pays.

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