– mise à jour à 16h42

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Selon nos dirigeants, chauffer à 19 degrés, débrancher nos appareils électriques la nuit, trier nos déchets, économiser l'eau du robinet, rouler à 110 km/h sur l'autoroute, c'est à la portée de toute et tous : c'est bon pour le climat et ça soulage le porte-monnaie.
En réalité, c'est de la poudre de perlimpinpin !
En réalité, ces gestes individuels sont à faire dans l'idée d'un effort collectif pour lutter contre le réchauffement climatique et faire front aux différentes crises qui secouent nos vies, mais ça ne suffit pas si on laisse les gros pollueurs continuer sans les contraindre.

Fin août, Emmanuel Macron a appelé le gouvernement à « l’unité » face à « la grande bascule » qui marque la rentrée avec « la fin de l’abondance », « des évidences » et « de l’insouciance ». Une déclaration qui vise à préparer les Français à faire des sacrifices, dans les mois à venir.
Aujourd'hui, celles et ceux au pouvoir, nous font croire qu'ils/elles ont la pleine conscience des enjeux climatiques et sociaux et quand ils/elles nous exhortent à agir chacun à notre niveau, ils/elles veulent nous convaincre que allons réussir à faire face aux difficultés. Seulement c'est leurre.
S'attaquer aux vrais pollueurs et à ceux qui font des supers profit !
Face à la catastrophe climatique dans laquelle nous avons tous mis les pieds sans l'avoir vraiment choisi, force est de constater que pour sortir de l'engrenage infernale dans lequel nous arrivons, pour s'en sortir ou du moins ralentir l'inéluctable, nos gestes individuels ne nous sauveront pas en l'état actuel de qui fait quoi.
Nous sommes fourvoyés par une élite dirigeante et pas uniquement qu'en France, qui fait allégeance à des puissances économiques qui sont les vrais patrons planétaires. L'intérêt général que l'on nous vend à d'intérêt que pour eux-mêmes. Ces gens pensent pouvoir s'échapper de notre Terre ou du moins leurs descendances, quand le programme spatial aura trouvé comment aller vivre sur la planète Mars. Ça coute très cher et les 99 % que nous sommes, n'auront jamais les moyens.
Que dire de cette rentrée 2022 ? Nous avons un gouvernement qui se moque de nous. Le ministre de l'économie, Bruno Le Maire nous fait croire qu'il ne sait pas ce qu'est un super profit. À la crise économique qui s'est aggravée avec la pandémie de la Covid, nous avons une crise sociale majeure, contrecoup de la première, le tout, amplifié par une crise écologique annoncée depuis des décennies, sauf que là, nous y sommes.

Chers/chères ami(e)s), connaissances ou inconnu(e)s qui me lisez, réveillez-vous.
Sauver notre mère Terre qui nous accueille ne se fera pas uniquement par nos gestes au quotidien. Les super-puissances économiques appartenant à cette élite des 1 %, à qui fait allégeance la plupart des dirigeants politiques pro libéral et capitalistes, doivent elles aussi, participer à la hauteur des moyens financiers qu'elles possèdent. Volontairement serait la meilleure option sinon, par contrainte.
La crise énergétique peut être stopper en France
À la crise économique, sociale et climatique, s'ajoute la crise d'énergétique. Les médias nous annoncent des coupures de courant et de gaz pour l'hiver prochain. Les prix s'envolent et les Français sont inquiets, voire paniqués à l'idée de ne pas pouvoir faire face à leurs factures. Pourtant, ce qu'on ne vous rappelle pas suffisamment, c'est que c'est l'État lui-même qui nous y a conduits.
Avant la loi NOME1 (Nouvelle Organisation du Marché de l'Électricité), la France était autosuffisante sur ses besoins électriques. EDF avait les moyens d'entretenir convenablement ses infrastructures et le client, c'est-à-dire nous tous vivant sur le sol Français, nous avions une garantie de stabilité des prix de l'énergie. Aujourd'hui, pour casser la spéculation du marché de l'électricité, le gouvernement Borne à une chose simple à faire : abroger la loi NOME et notamment le dispositif de l'ARENH qui permet aux spéculateurs financiers de vampiriser EDF.
Pour comprendre un peu mieux ce qui se passe, prenez le temps de visualiser les 5 pires arnaques de l'électricité privatisée (14:00)
(1) La loi NOME oblige donc EDF, le fournisseur historique, à céder l'électricité produite à partir du parc nucléaire historique à ses concurrents. La loi NOME fixe ces conditions pour une période transitoire allant du 1er juillet 2011 au 21 décembre 2025