La sécheresse n'est pas la conséquence de la canicule qui en revanche, accentue ses effets. Les pouvoirs publics recommandent d'éviter de sortir, de bien s'hydrater et dans le même temps ont mis en place des restrictions d'eau. Mais, face à l'urgence climatique aucune anticipation.
Les autorités constatent la sécheresse, l'augmentation des périodes de fortes chaleurs et continuent à réagir dans l'urgence sans mettre en place des plans d'action préventifs.
Pire, dans les mesures d'urgence pour économiser l'eau, les obligations faites aux professionnels sont floues. La préfecture leur demande de « limiter leur consommation d’eau au strict nécessaire ». Mais quand est-il dans la réalité ? Des exemples ne manquent pas et pour les illustrer en voici deux :
- l’arrosage des cultures et notamment celle du maïs dans la plaine d’Alsace
- l’utilisation de l’eau pour arroser la terre sur les chantiers du GCO. Des millions de litres gaspillés.
Entre professionnels et particuliers, tout le monde n’est pas sur un même niveau d’équité.
A la problématique liée à la sécheresse, les pouvoirs publics manquent d’anticipation et de logique, là où pourtant les ONG leur apportent des pistes à suivre. Ce n'est pas comme s'il n'y avait des solutions. L'agrologie (appelé aussi édaphologie) en est une, comme augmenter les plantations d'arbres, notamment en ville face à un urbanisme qui favorise les places minérales.
Aujourd'hui, le changement climatique est là, devant nous. Nous le subissons. Que font les élu.e.s au pouvoir ? Juste de jolis mots à nous faire croire qu'ils agissent. La réalité du terrain est tout autre. Leur manque de courage politique à entreprendre les changements que le climat nous impose favorise un monde (celui des 1% et multinationales) que le système en place défend et entretien.
Notre avenir passe par un changement de système.
Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend !
