Le camp Etoile et au-delà : unir vos forces à Strasbourg !
Au travers d'un échange sur une publication, le citoyen engagé que je suis, constate avec tristesse que le sujet de l'accueil des migrants et l'hébergement d'urgence des personnes à la rue suscitent des tensions où finalement ce sont les premiers concernés qui en sont oubliés. Et si…
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Sur la place de l'Étoile, face au centre administratif de l'eurométropole de Strasbourg, des personnes à la rue dont des familles campent depuis le mois d'avril. Ils ont eu la visite de la police municipale ce vendredi. Ils doivent être partis avant le 14 juillet.
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Un média local explique dans son édition du 9 juillet 2022, que la "centaine de demandeurs d’asile a reçu l’ordre de quitter le parc de l’Étoile avant le 14 juillet". Une situation qui met en ébullition de nombreuses associations agissant sur le terrain. Une actualité qui remet le focus sur une problématique latente dont la ville de Strasbourg doit faire face depuis de nombreuses années et s'est empiré ces toutes dernières années.
A travers d'une publication sur la rencontre publique des deux député·es strasbourgeois de la Nouvelle union populaire, écologiste et sociale (NUPES), Sandra Regol et Emmanuel Fernandes au parc du Heyritz ce samedi 9 juillet, un long échange en commentaire est revenu sur la situation du camp de la place de l'Etoile (voir l'extrait ci-contre que vous pouvez lire ici sur la publication d'origine).
Mon constat de citoyen s'intéressant à la question sans avoir le temps matériel de faire plus, occupé sur d'autres sujets, tout en ayant un profond respect pour les personnes qui agissent sur ce terrain, c'est de voir que le sujet de l'accueil des migrants et l'hébergement d'urgence des personnes à la rue suscitent des tensions où finalement ce sont les premiers concernés qui en sont oubliés.
S'unir au-delà des divergences politiques afin de créer un front commun face à l'Etat !
Au-delà de qui fait quoi, de droite, de gauche, je fais ça, je fais si… Et si toutes les acteurs/rices se mettaient autour d'une table en rangeant leurs divergences pour s'occuper pour de bon du problème en ciblant d'abord l'État dont c'est son rôle et donc la préfecture ? Parce que à l'arrivée, vos chamailleries sert d'abord les intérêts de madame la préfète. Elle doit bien se marrer dans son confortable bureau à l'Hôtel du préfet.
A mes ami·es engagé·es dans cette cause et aux personnes que je ne connais pas forcément, j'en appelle à l'humanisme de chacune et chacun d'entre-vous pour collectivement unir vos forces afin d'exiger de la préfecture qu'elle fasse son travail et non pas jouer au pompier selon son humeur.
Bruno Dalpra, militant écologiste et citoyen engagé,
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