Un mois après le feu d’artifice, plus de quarante enfants sous les tentes place de l’Étoile https://t.co/EahAfaKyG5
— Rue89 Strasbourg (@Rue89Strasbourg) August 18, 2022
Rue89 Strasbourg, dans un article du 17 août intitulé « Un mois après le feu d’artifice, plus de quarante enfants sous les tentes place de l’Étoile » met une nouvelle fois en avant le campement de la place de l'Étoile. Focus sur un problème récurant, instrumentalisé par les opposants aux écologistes à l'Eurométropole de Strasbourg, souvent en sous-marin, dont le campement, place de l'Etoile, est une triste vitrine.
C'est une situation dramatique. La face visible qui cache un mal beaucoup plus profond à Strasbourg, comme dans toutes les métropole françaises.
Que fait Mme Chevalier, la Préfète de la région Grand Est et du Bas-Rhin ? L'Etat est responsable de cette situation. Pourtant, elle a le pouvoir de réquisition.
Noureddine Alouane, membre du collectif citoyen Agissons67, alerte au travers de l'article de Rue89 Strasbourg :
" « Il y a une explosion de personnes qui se retrouvent à la rue. Des tentes fleurissent dans plusieurs endroits de la ville, au Heyritz, à la Meinau, à la gare. L’hiver nous inquiète beaucoup. Il y a plus de monde que l’année dernière, à cette même période. La fin de l’état d’urgence sanitaire a mis fin à la mise à l’abri d’un certain nombre de familles. »
Tout au long de l’année, le contexte international a aggravé la situation. Noureddine Alouane poursuit :
« 113 afghans et 2000 ukrainiens ont été accueillis par la Préfecture Bas-Rhin et la ville de Strasbourg. Tous les mois, entre 20 et 50 nouvelles personnes se retrouvent à la rue, qu’ils soient victimes d’expulsions ou demandeurs d’asiles. »
Floriane Varieras, adjointe à la maire de Strasbourg en charge des solidarités constate qu’il y plus de personnes depuis le retour du camp : « Le 12 août, on a recensé 86 personnes sur la place de l’Étoile. Les services de la ville passent souvent sur le camp, on va voir au fur et à mesure ce qui est possible de faire. »
L’hébergement inconditionnel des personnes sans domicile est une obligation de l’État. " conclut l'article.

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