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Billet de blog 18 août 2022

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Strasbourg : le dysfonctionnement de l'hébergement d'urgence devient inquiétant

Le campement reconstitué sur la place de l'Étoile, un mois après son évacuation pour permettre le tir du feu d'artifice du 14 juillet, refait parler de lui. 86 personnes y sont recensées. Vitrine de la précarité qui touche des migrants ou réfugiés, la capitale alsacienne fait face aux dysfonctionnements de l'État en matière d'hébergement d'urgence, comme toutes les autres métropoles françaises.

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© Rue89 Strasbourg

Rue89 Strasbourg, dans un article du 17 août intitulé « Un mois après le feu d’artifice, plus de quarante enfants sous les tentes place de l’Étoile » met une nouvelle fois en avant le campement de la place de l'Étoile. Focus sur un problème récurant, instrumentalisé par les opposants aux écologistes à l'Eurométropole de Strasbourg, souvent en sous-marin, dont le campement, place de l'Etoile, est une triste vitrine.

C'est une situation dramatique. La face visible qui cache un mal beaucoup plus profond à Strasbourg, comme dans toutes les métropole françaises.

Que fait Mme Chevalier, la Préfète de la région Grand Est et du Bas-Rhin ? L'Etat est responsable de cette situation. Pourtant, elle a le pouvoir de réquisition.

Noureddine Alouane, membre du collectif citoyen Agissons67, alerte au travers de l'article de Rue89 Strasbourg :

" « Il y a une explosion de personnes qui se retrouvent à la rue. Des tentes fleurissent dans plusieurs endroits de la ville, au Heyritz, à la Meinau, à la gare. L’hiver nous inquiète beaucoup. Il y a plus de monde que l’année dernière, à cette même période. La fin de l’état d’urgence sanitaire a mis fin à la mise à l’abri d’un certain nombre de familles. »

Tout au long de l’année, le contexte international a aggravé la situation. Noureddine Alouane poursuit :

« 113 afghans et 2000 ukrainiens ont été accueillis par la Préfecture Bas-Rhin et la ville de Strasbourg. Tous les mois, entre 20 et 50 nouvelles personnes se retrouvent à la rue, qu’ils soient victimes d’expulsions ou demandeurs d’asiles. »

Floriane Varieras, adjointe à la maire de Strasbourg en charge des solidarités constate qu’il y plus de personnes depuis le retour du camp : « Le 12 août, on a recensé 86 personnes sur la place de l’Étoile. Les services de la ville passent souvent sur le camp, on va voir au fur et à mesure ce qui est possible de faire. »

L’hébergement inconditionnel des personnes sans domicile est une obligation de l’État. " conclut l'article.

Illustration 2
Avant l’évacuation du mardi 12 juillet 2022, plus d’une vingtaine de tentes de sans-abris étaient dressées sous les fenêtres de la mairie de Strasbourg. © CB / Actu Strasbourg

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