Quand ils ont perquisitionné les insoumis, je n’ai rien dit, je n’étais pas insoumis.
Quand ils ont éborgné les gilets jaunes, je n’ai rien dit, je n’étais pas gilet jaune.
Quand ils ont frappé des syndicalistes un 1er mai, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils ont interdit aux étudiants d'occuper leurs facs, j'ai n'ai rien dit je n'étais plus étudiant.
Quand ils ont expulsé des familles sans-papiers des squats pour les mettre à la rue, je n’ai rien dit, je n’étais pas sans-papier.
Quand ils ont mis les zadistes en garde à vue, je n’ai rien dit, je n’étais pas zadiste.
Quand ils ont criminalisé les lançeurs d'alerte je n'ai rien dit, je n'avais rien à me reprocher.
Quand ils ont frappé des militantes féministes un 8 mars, je n'ai rien dit, je suis un homme.
Quand ils ont fermé les librairies, je n’ai rien dit, je n’étais pas libraire.
Quand ils ont fermé les salles de spectacle, je n'ai rien dit, je n’étais pas artiste.
Quand ils ont réprimé les manifs des personnels soignants qui réclamaient du fric pour l'hôpital public en pleine urgence sanitaire, je n'ai rien dit je bosse pas à l'hôpital.
Quand ils ont commencé a nous filmer avec des drones mais nous ont interdit de filmer la police, interdit de nous déplacer sans attestation et sans masque même dans des rues désertes (après nous avoir dit que les masques servaient à rien), interdit de nous promener dans la nature pour des raisons de santé publique et interdit de nous réunir même en famille, j'ai écrit un post facebook sur une page complotiste et je suis allé me coucher en regardant Netflix. »
via Seb Màs, d'après Martin Niemoller...
toute proposition gardée... pour l'instant...
Quand ils ont enfermé Marianne, j'ai tourné les yeux et demain je pleurerai de ne pas avoir vu que moi aussi je suis enfermé...
#Réagissons #StopLoiSecuriteGlobale #StopDictatureSanitaire
