Un plan mobilité à 5,88 milliards d'euros par an vs 18 milliards pour la route !
“Il s'agit avant tout de faire croire au mot d'ordre officiel: « plus de ferroviaire, moins de routes »” Sauf que la réalité est tout autre puisqu'en 2023 plus de 70 projets d'infrastructure routière pèsent plus de 18 milliards d'euros d'argent public.
“Il s'agit avant tout de faire croire au mot d'ordre officiel: « plus de ferroviaire, moins de routes »”
Sauf que la réalité est tout autre puisqu'en 2023 plus de 70 projets d'infrastructure routière pèsent plus de 18 milliards d'euros d'argent public.
Il y a eu le contournement ouest à Strasbourg (le GCO) imposé en 2018 et maintenant ils veulent l'A69 entre Castres et Toulouse(dont les militant·es se mobilisent les 22 et 23 avril), mais pas que : la coalition La Déroute des Routes (qui regroupe une cinquantaine de collectifs en lutte contre des projets d'infrastructure en France) a identifié plus de 70 projets dont au moins 55 sont contestés. Il y a le discours du gouvernement et ces 100 milliards d'euros annoncés en février 2023 pour le ferroviaire jusqu'en 2040 soit 5,88 milliards par an et la réalité du tout-routier qui se poursuit et qui pèse 18 milliards d'euros en 2023. Une réalité à l'exemple du projet de la rocade ouest à Colmar dans le Haut-Rhin dont le coût est estimé à 50 millions d'euros HT. Un non-sens écologique face aux enjeux climatiques et la fin annoncé des moteurs thermiques.
Nos dirigeants politiques doivent changer leur logiciel d'aménagement du territoire et orienter les investissements routiers vers des solutions alternatives à ce tout-routier : TER, covoiturage, vélo, télétravail, ...