Dans les sujets que je suis, celui de la précarité.
En contact avec Noureddine Alouane, membre fondateur d'Agissons 67, né durant le premier confinement au printemps 2020, l'association d'entraide a vu son activité se multiplier, notamment au travers de Solidariteam EMS qui fédère de nombreuses associations de quartier et initiatives locales dans l'aide sociale et la solidarité.
Des activités sociales qui les ont amené progressivement à devoir répondre à des signalements de personnes à la rue, notamment des familles, sans solutions d'hébergement. Un casse-tête sans nom alors qu'il est censé exister un mécanisme d'hébergement d'urgence. Lasse de voir les services de l'État négliger ce qui est de son ressort, Agissons 67 demande une table ronde des différents acteurs sur ce terrain : la préfecture, la ville de Strasbourg, l'Eurométropole et différents services autour de la question, dans une lettre ouverte à lire ci-après :


J'apporte mon soutien...
J'apporte mon soutien à l'initiative d'Agissons67, aux côtés de Noureddine Alouane pour mettre autour d'une même table tous les actrices et acteurs de l'hébergement d'urgence. Dans ma modeste contribution, j'ai jouer mes connaissances et selon les retours que j'ai, il ne manque plus que madame la Préfète de la région Grand Est et du Bas-Rhin.
Dans les témoignages que j'ai relevé sur Facebook, celui Magali Metzger :
« -3° cette nuit... et toujours des enfants et leurs mères dans nos rues cossues strasbourgeoises. Appel au 115, " désolé, ils ont déjà bénéficié de 2 nuits la semaine passée, il faut rappeler" Pas de trêve hivernale pour les plus démunis... pas de répit pour ces familles. »
Il est temps et urgent de mettre de côté les griefs personnels et de discuter pour trouver des solutions aux dysfonctionnements qui ne sont pas insurmontable.