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Billet de blog 27 mai 2021

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Au boulot à vélo: 12e édition... L'occasion d'un regard sur ma mobilité!

Le challenge Au boulot à vélo, crée et organisé par le CADR67 depuis 2009 en partenariat avec l’Eurométropole de Strasbourg, est un événement festif visant à encourager l’usage du vélo sur les trajets domicile-travail et les trajets professionnels. C'est une belle initiative, l'occasion de vous parler du jour où j'ai quitté ma voiture personnelle...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le challenge Au boulot à vélo, crée et organisé par le CADR67* depuis 2009 en partenariat avec l’Eurométropole de Strasbourg, est un événement festif visant à encourager l’usage du vélo sur les trajets domicile-travail et les trajets professionnels.

En 2020, 341 établissements (entreprises, associations, administrations) se sont inscrits au challenge Au Boulot à Vélo malgré la crise sanitaire. Plus de 7 500 cyclistes se sont affrontés pendant 6 mois et 3 manches du challenge parcourant 636 503 km – peut-on lire sur le site de l'événement ici.

Illustration 1
Au boulot à vélo, 12e édition sur l'Eurométropole de Strasbourg

FAIRE DU VELO... MAIS QUELLE IDEE !

Longtemps, j'ai été autosoliste. Et puis la question de divorcer d’avec mon auto a trotté dans ma tête durant plusieurs années, bloqué souvent de passer à l'acte avec cette peur de perdre en mobilité, intoxiqué il faut le reconnaître, avec ce culte de la voiture personnelle signe de liberté individuelle.

Dans ma vie personnelle, j'ai traversé une période difficile entre 2013 et 2018, à côté duquel j'ai également développé un sens militant plus fort. En 2018, après une longue période de chômage, j'ai retrouvé une utilité professionnelle au sein d'une entreprise qui m'a (re)donné ma chance et ainsi, me permettre de sortir d'une longue traversée du désert dans laquelle j'étais...

Et le vélo dans tout ça ? Avant de répondre à cette question, il faut que je vous parle de la décision, certainement l'une des plus grande que j'ai eu à faire depuis ma première voiture, une Renault 4L acheté en septembre 1996, c'est justement la vente de mon véhicule, un C4 Picasso que j’avais acquis en 2010.

Illustration 2
Souvenir avec notre C4 Picasso qui en a vu du pays entre 2012 et 2017 ! © Bruno Dalpra

L'idée de sauter le pas trottait dans mon esprit depuis un moment, comme je l'ai écrit quelques lignes plus haut. Cette décision s'est dessinée après une succession d'ennuis mécaniques sur mon auto qui ont pesé dans le budget familial avec un avenir incertain sur la durabilité de notre véhicule et l'impossible financement d'un nouveau. Nous étions à l’approche de l’été 2018.
Le fait de retrouver un emploi avec la perspective d’un avenir retrouvé, aurait pu nous permettre l’achat d’une nouvelle voiture à moyenne terme. Nous ne l’avons pas fait. Nous vivons en périphérie de Strasbourg avec un bon réseau de bus et de tram. Pour me rendre sur mon lieu de travail, je n’ai pas vraiment besoin d’une auto. Pour mon épouse, c’est la même chose et parfois même elle y va à vélo. Nos enfants : habitués d’utiliser le réseau CTS. En septembre 2018, nous avons vendu notre C4 Picasso en l’état… Nous avons sauté le pas !

Et le vélo dans tout ça ? Attendez, ce n’est pas fini !

Vendre la voiture n’a pas été un acte anodin. Au tout début, quand tu sautes le pas, je peux vous dire que vous vous posez des questions, notamment : « mais est-ce qu’on n’a pas fait une connerie ? » ou « mais comment je vais faire mes courses, voir des amis ? ».
Finalement, grâce à Citiz et son réseau bien implanté sur l’Eurométropole de Strasbourg, nous avons trouvé une alternative pour certains de nos besoins. Plus récemment, le service de location de Super U (nous avons un magasin proche de notre domicile), offre également un service économiquement intéressant selon le besoin d’un véhicule.
Vous devez vous dire que ces choix doivent nous couter un bras. Détrompez-vous. Depuis que nous les avons opté, en plus des abonnements CTS que nous avions de toute façon lorsque nous avions notre propre auto, nous économisons de l’argent. Ainsi, nous pouvons plus facilement nous permettre quelques loisirs bons pour le moral.

Et le vélo dans tout ça ? Nous y arrivons !

En 2020, pour diversifier mes moyens de déplacement, j’ai remplacé un ancien vélo que mes fils avaient usé. Ainsi, j’alterne mes déplacements pour me rendre sur mon lieu de travail : soit par le tram, soit par le vélo.

CHANGER SA MANIERE DE SE DEPLACER EST POSSIBLE !

Ainsi, l’opération « au boulot à vélo » est une belle opération. Elle permet d’avoir un autre regard sur la manière de se déplacer. Et ce n’est pas parce que vous vivez en-dehors de la ville, à la campagne, que changer ses habitudes d’autosoliste pour se rendre sur votre lieu de travail n’est pas impossible. 

Illustration 3
Un regard sur ma mobilité : un long parcours avant de sauter le pas de ne plus avoir une auto personnelle ! © Bruno Dalpra

Les offres alternatives à la voiture ne sont pas encore suffisamment développées. Mais pour pousser les collectivités à les développer, c’est aussi une affaire de tout un chacun. En ville c’est plus facile. A la campagne, c’est plus compliqué, mais la faute aussi aux élu.es actuellement en fonction au Département et la Région d’avoir tardé à prendre la mesure de l’importance des enjeux écologiques qui nous obligent à devoir changer certaines habitudes si nous voulons avoir une chance de laisser aux générations futures une Terre viable…   

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.