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Billet de blog 1 mars 2014

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En réponse à Arnaud Montebourg : pourquoi les écolos se trompent? Comment nous trompent ils?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La pensée de l‘écologie politique s’appuie sur le mal être, l’absence de perspectives, d’espoir, la misère physique et intellectuelle de nos concitoyens. La pauvreté valorisée dans toute la culture judéo chrétienne, et par extension  abrahamique, constitue la toile de fond, le formatage de nos cerveaux…Toile de fond de l’éternel retour à la terre, aussi bien prôné par le gouvernement du Maréchal Pétain que par les Khmers rouges, que dans l’anodin le romantisme rousseauiste. La petite maison de campagne avec l'odeur du feux de bois dans la cheminée, le gazouilli des oiseaux, la fin du stress pour aller au boulot construire des projets sans finalité... qui n'a pas envie de vivre dans cette ambiance, ? Elle utilise une pensée simpliste qui, sans distinction aucune, rejette ce qui est industriel, les innovations, la technologie, ce qui est fastidieux ce qui demande réflexion.

« Le mauvais temps de cet été : c’est les engins qu’ils envoient dans l’espace ! ». Combien de fois n’ai-je pas entendu dans ma jeunesse des années 50-60 de tels propos, propos souvent accompagnés de mépris du progrès  social et de sortie de la misère, de l’inutilité des études et du savoir, schéma de pensée davantage animé par l’affectif (jalousie, peur…) que par la réflexion !

 A ce populisme irrationnel toujours enfoui au fond des humains, s’ajoutent les échecs  et/ou les non réponses technologiques aux attentes de nos sociétés  financiarisant tout. Bon nombre de nos concitoyens prennent peur, manquent de confiance dans   l’industrie. L’industrie, qui utilise la technologie, apparaît être (et l’est  souvent aussi) l’outil d’enrichissement de quelques-uns au détriment du grand nombre, du bien public  et surtout de notre planète. Les défenseurs de la technologie deviennent les  alliés à « démonter »  de ces profiteurs sans scrupules …

Plutôt que de s’en prendre aux profiteurs et au système (financier, règlementaire) en encadrant et en contraignant, les Verts utilisent ce schéma simpliste de dire qu’en démontant l’outil on va solutionner les problèmes comportementaux et supprimer nos peurs. 

Ainsi le nucléaire, les centrales nucléaires, sont à détruire parce que dangereuses pour les hommes.  L’automobile qui a fait dans le monde beaucoup plus de victimes que le nucléaire, bombes comprises, on n’en parle pas chez les écolos. Les accidents de la route sont de plus en plus associés au « COMPORTEMENT ». C’est une conclusion à la portée de tous. Incriminer la qualité des routes et des véhicules est de plus en plus difficile. La fiabilité d’une centrale nucléaire est plus difficile à apprécier par le quidam qui a de moins en moins confiance dans les industriels qui les construisent par ailleurs…

Tchernobyl, Fukushima ; quand avons-nous entendu les « écolos » aborder les systèmes et l’HUMAIN ? Les facteurs qui ont conduits à …Qu’ils soient du domaine des failles technologiques mais aussi et surtout des processus mis en place, des choix (le simplisme administratif ou financier primant sur le reste) et des conséquences en découlant  (manque d’entretien, mauvaise formation des personnels, réactions inappropriées…). Et nos écolos d’extrapoler sur les centrales européennes et françaises dans lesquels ni les technologies, ni les processus, ni les règles et encore moins la QUALITE  DES HOMMES (professionnalisme, culture d’entreprise, comportements…)  ne sont comparables !  Ils rayent d’un trait le facteur humain !

Et on compare la vallée du Rhône et du Rhin à la faille de St Andréa…Quand il s’agit de faire peur  de terroriser ; tout est bon ! Comme d’autres font l’amalgame  entre Al-Qaïda et l’islam …

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