"Selon le ministre de l'Intérieur, «...ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation avec les populations locales »…. «C'est illusoire de penser qu'on réglera le problème des populations Roms à travers uniquement l'insertion», a-t-il ajouté. Le ministre estime qu'il n'y a «pas d'autre solution que de démanteler ces campements progressivement et de reconduire (ces populations) à la frontière.» "(Parisien Libéré du 24/09/2013).
Quelles frontières ? Schengen ? Le territoire dit français ?
De tous les ministres de l’intérieur plus ou moins durs, plus ou moins à droite que j’observe depuis 50 ans, je n’ai jamais entendus de tels propos. Valls est le premier depuis la période sombre de Vichy à prononcer de telles paroles vis-à-vis d'un peuple, de ces populations Roms.
Le sentiment d’appartenir à une collectivité humaine « France » est plus forte chez les habitants du territoire français que l’identification à toute autre structure (Monde, Europe, régions…).
N’est-il pas plus pragmatique et conforme à une politique durable à moyen et long terme de filtrer les frontières du territoire ou des Nations de « Schengen » ? Au-delà des problèmes de Roms les services du ministère de l’intérieur nous apprennent un raid de géorgiens par ci, d’albanais par-là dans de petites maisons de simples citoyens. Tel responsable policier ne disait-il pas mardi soir du 11/03/2014 sur BFMTV que la « …constitution de bases de ces groupes mafieux deviendrait un véritable fléau pour notre pays ! C’est déjà en cours en Ile de France…» ? N’est-il pas plus pragmatique par la même occasion de filtrer marchandises et capitaux. D’une pierre on ferait deux coups (économique et sécuritaire) plutôt que de jeter cette pierre à des miséreux dans leur grande majorité non dangereux ?
L’autonomie de la France n’est-elle pas une solution ?
Le souci du ministre dans cette affaire n’est-il pas d’abord un populisme électoral ?