"Étendre l’obligation vaccinale
Une mauvaise réponse à une bonne question
Les professionnels de santé s'engagent et disent NON"
Pour comprendre en quelques mots de quoi il s'agit :
"Le 5 juillet 2017, la Ministre de la Santé a annoncé son intention de déposer un projet de loi visant à étendre l’obligation vaccinale à 11 maladies.
Nous sommes médecins, sages-femmes, infirmiers(ères), au contact quotidien avec nos patients.
Nous connaissons leur environnement familial et professionnel, leurs risques d'exposition, et nous sommes à même de les conseiller.
Aussi et en conscience, si la Ministre de la santé devait aller au bout de ses intentions, nous refuserions de promouvoir cet élargissement de
l’obligation vaccinale.
Pourquoi ?
Il s’agit d’une mauvaise réponse à une vraie question : comment assurer une bonne couverture vaccinale afin que la population soit correctement protégée.
Lors de son point presse du 5 juillet 2017, la Ministre reprenait des informations issues du Baromètre Santé 2016 :
« Près de 13% des parents déclarent qu’ils ne feraient pas vacciner leur enfant si l’obligation vaccinale était levée ».
Ces données ne sont pas publiées à ce jour, mais des résultats intermédiaires ont été fournis en 2016 au comité d’orientation de la «concertation citoyenne » sur la vaccination présidé par le Pr Fischer.
L’association E3M a questionné Santé Publique France, auteur du Baromètre Santé 2016, pour connaître les raisons de cette désaffection. Aucune réponse ne nous a été apportée.
E3M a donc fait réaliser un sondage par l’institut BVA(*).
9 parents sur 10 continueraient à faire vacciner leur(s) enfant(s) si l’obligation vaccinale était levée.
Parmi les 10% de parents « réticents », 37% feraient vacciner leurs enfants s’ils pouvaient disposer de vaccins sans aluminium.
La couverture vaccinale serait alors de 93,7%, très proche des 95% recommandés par l’OMS.
Les Français attendent, avec juste raison, des vaccins sans aluminium comme seul levier à même de rétablir la confiance vaccinale à hauteur des
recommandations de l’OMS.
La stratégie de la contrainte aboutirait à l'effet inverse du but recherché et renforcerait la défiance de l'ensemble de nos concitoyens vis-à-vis de la vaccination, mais aussi vis-à-vis des responsables sanitaires et politiques.
Nous nous interrogeons aussi sur l’exemple de la rougeole présenté par la Ministre de la santé ainsi que par le Premier ministre.
Ils ont en effet communiqué sur le nombre d’enfants décédés de la rougeole, du fait d’une couverture vaccinale trop faible : « Aujourd'hui, en
France, la rougeole réapparaît. Il n'est pas tolérable que des enfants en meurent : dix sont décédés depuis 2008 » (Le Parisien du 15 juin 2017).
La consultation des sources officielles (CépiDc-INSERM) indique un décès d’enfant de 5 à 14 ans et trois décès pour des adolescents ou jeunes adultes (15 à 24 ans) suite à une rougeole.
Nous demandons aux autorités sanitaires d’expliciter ce chiffre de 10 décès d’enfants de 2008 à nos jours.
La couverture vaccinale contre la rougeole est en progression (MesVaccins.net), alors que ce vaccin est à l’heure actuelle simplement recommandé.
Ceci n’est pas en faveur d’une mesure coercitive, mais plutôt d’un renforcement de l’information du public."
(*) le sondage BVA-E3M : https://staticswww.bva-group.com/wp-content/uploads/2017/07/E3M-Rapport-BVA-sur-la-vaccination.pdf
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Texte original : http://stop-aluminium-vaccins.fr/#section_longue