Dans son article du 26 juin, la rédaction de Mediapart a titré un article : « Attentat en Isère le suspect interpellé avait été fiché »
mais à aucun moment nous avons eu la certitude qu’il s’agissait d’un attentat. A l’instar de l’emballement médiatique on a assisté à « emballement Mediapart-ique » qui, de ce fait n’est plus un Media à part !
Le conditionnel dans ce genre d’information devrait s’imposer et non l’affirmation péremptoire, qui dénote un certain alignement sur les informations officielles du gouvernement et un manque de retenue.
Le type qui a commis cet acte est, selon le ministère de l’intérieur, était fiché mais ne faisait plus partie des individus dangereux et n’était pas suivi particulièrement. Ce type a agi tout seul apparemment, il aurait exhibé un écriteau sur lequel on lisait « La ilaha illa Allah mohamed rassoulo Allah = Il n’y a de Dieu qu’allah et Mohamed est son prophète » c'est-à-dire la profession de foi de tout musulman. Ceci était écrit sur une pancarte blanche et non sur un drapeau sur fond noir, comme celui de Daesh. Ce type aurait d’abord tué son patron puis l’a décapité, ensuite il aurait essayé de faire exploser les bonbonnes gaz en stock. Il s’agit d’un mode opératoire criminel, d’initiative personnelle, non dictée par une quelconque idéologie salafiste ou djihadiste. Il n'a pas eu un comportement d'un combattant aguerri à l'utilisation des armes, et avait plutôt un comportement amateur.
Certains ont faire un lien avec l’anniversaire de la proclamation de l’Etat Islamique, ce qui est une erreur d’analyse, car les musulmans dans leur grande majorité ne raisonnement pas en fonction de ce fétichisme. L’anniversaire n’est pas un paramètre important et c’est une vision occidentale.
Le criminel, aurait certainement agi pour régler un différend avec son patron et aucunement pour revendiquer une appartenance à un groupe terroriste. Il a maquillé son acte pour lui donner cette connotation. Bref il ne s’agit probablement pas d’un attentat.