Camille Goldman

Abonné·e de Mediapart

36 Billets

1 Éditions

Billet de blog 18 janvier 2014

Camille Goldman

Abonné·e de Mediapart

Pour une politique de la nouvelle offre

Camille Goldman

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Politique de la Demande. Politique de l'Offre. Si la première a largement mes préférences, reste à savoir pourquoi elle ne fonctionne pas. Alors je vous dis attention. Attention. En répondant à cette interrogation, je serai à l'origine d'une nouvelle approche économique....Voire d'une théorie révolutionnaire. Oh pas celle à laquelle faisait référence François Hollande (FH pour les internautes) en citant Jean Baptiste Say économiste du XVIII ème qui pensait que l'offre suscite la demande. Non. Une nouvelle théorie, disais-je, qui pourrrait bien me valoir un prix d'économiste créatif.

J'ai tranché en faveur de la politique de l'offre!

Mais pas n'importe laquelle....Celle de l'offre de centaines de billets de 100 euros destinée à enrichir les chaque chômeur, chaque précaire et chaque salarié! Au lieu des 3 milliards de coupures de 5, 10, 20, 50, 100 euros, etc.... qui circulent actuellement en France, il faudrait multiplier ce chiffre par 3. Car comme le constate la Banque de France dans sa lettre du 2 juin 2011, il y a, malheureusement, décélération du taux de croissance des émissions:

"À la veille de l’introduction des billets et pièces en euro, la circulation fiduciaire en France se composait de 1,1 milliard de billets et de 18,2 milliards de pièces, pour une valeur totale de 207 milliards F (31,6 milliards €). Près d’une décennie plus tard, la circulation apparente françaiseatteint plus de 3 milliards de billets et 14 milliards de pièces pour une valeur totale de 83,8 milliards €.

En 2010, les émissions nettes françaises de billets en euro ont augmenté de +7,4 % par rapport à l’année précédente. Le palier de 3 milliards de coupures a été franchi courant octobre 2010. Le taux de croissance des émissions nettes françaises a toutefois décéléré par rapport à 2009 et 2008 (respectivement 9,9 % et 11,5 %)".

Avec plus de billets en poche (l'offre), politique nécessairement accompagnée d'un blocage temporaire des prix, les catégories sociales, évoquées dans les paragraphes précédents, pourraient acheter plus de marchandises (la demande). Cela permettrait aux entreprises de faire tourner à nouveau leurs machines, de remplir leurs carnets de commande, d'investir pour l'avenir et surtout d'embaucher. Cela résoudrait aussi le problème d'acheter plus souvent français car les produits seraient plus compétitifs! CQFD! Alors, elle est pas belle la vie?

Reste à convaincre nos partenaires européens.....Et plus particulièrement l'Allemagne qui, elle, émet deux fois plus de coupures que la Banque de France!

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.