MACRON : MARCHE...OU CRÈVE !

Et si on jouait à "Macron a dit..." ?

-   "Nous pourrions autoriser les entreprises et les branches dans le cadre d'accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C'est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu'il y ait un accord majoritaire avec les salariés ?." Cette souplesse permettrait de "sortir de ce piège où l'accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas."

interview du 28 août 2014 donnée au journal Le Point

-   "Il y en a qui sont pour beaucoup illettrées."

Le 17 septembre 2014, à propos des ouvrières de GAD

-   " Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires."

Las Vegas, salon de l'high-tech, le CES, janvier 2015

-  "Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre."

BFMTV 18 février 2015

 -  "Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d'accord. »
D’une certaine manière, on est comme une prostituée : Le boulot, c’est de séduire"

mars 2015,  Wall Street Journal à propos de son ancien métier de banquier

-  Un "des traumatismes français, c’est cette volonté d’égalité qui s’est transformée en égalitarisme jaloux."

Le 3 mars 2015 , à BFM Business

-  "La grande différence entre la France et le Royaume-Uni dans les années 80, c’est que nous n’avons pas assuré [les réformes] à l’époque."...  de Margaret Thatcher bien sûr !

Le 14 mars 2015, sur la BBC

-  "Il manque un roi à la France."

Bercy, 15 juin 2015

- "Comment on invente un nouveau modèle ? Comment on reprend l’initiative ?  (...) Le consensus de 1945 est inadapté » à la société actuelle."
-  "Je n'aime pas ce terme de modèle social."

Bercy, 15 juillet 2015

 -  "La gauche n'est pas exempte de critiques particulières. Elle a pu croire à un moment, il y a longtemps, que la politique se faisait contre les entreprises, ou au moins sans elle. (...) Elle a cru que la France pourrait aller mieux en travaillant moins, c’était des fausses idées."

Discours de clôture à l'université d'été du Medef, 27 août 2015

- "Le libéralisme est une valeur de gauche."

Le 7 septembre 2015 au journal Le Monde

-  "Le statut de fonctionnaire n'est "plus adéquat" et "plus justifiable compte tenu des missions"

débat public au think tank "En temps réel", 28 septembre 2015

-  "L'Etat doit donner plus de souplesse au marché du travail"

Parisien Magazine, 12 novembre 2015

-  "Bien souvent, la vie d'un entrepreneur est bien plus dure que celle d'un salarié, il ne faut pas l'oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties."

BFMTV, RMC, 20 janvier 2016

- M.W :  "Est-ce que gens disent : 'Bravo, y a une loi qui va plafonner les indemnités ?' Ce que les gens veulent, c'est qu'il y ait une loi qui interdise qu'on les licencie dans les entreprises qui font du profit !" (MW est désormais désormais au chômage).
- E.M : "Interdire le licenciement, (...) c'est une idée facile, on peut vous la répéter, ça fait plaisir sur un plateau ! La réalité des choses quand vous interdisiez les licenciements, c'est que vous bloquez les embauches"(...) "Ça n'existe pas d'interdire les licenciements !"

Echange entre Mickaël Wamen (ex-salarié de Goodyear, délégué CGT du site d'Amiens-Nord (Somme), et Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, mercredi 20 janvier 2016  sur l'antenne de RMC.

-  "Il faut préférer  la taxation sur la succession à l'impôt sur la fortune."

interview à un journal britannique, avril 2016

-  "Il faudrait que les heures supplémentaires soient majorées beaucoup moins, voire pas du tout."

intervention en tant que ministre de l'Economie, janvier 2016

- "A force de prendre des mesures pour les jeunes, on ne les protège pas au travail mais du travail."

colonnes du Monde, 15 mars 2016

-  Un gréviste : "vous, avec votre pognon, vous achetez des costards*."      

- E.M : "Je n'ai pas de leçons à recevoir, si vous ne voulez pas que la France soit bloquée, arrêtez de la bloquer. (...)  Vous savez que vous n'allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard*, c'est de travailler ! Là, je viens de voir des jeunes qui ont envie de travailler, qui ont envie de réussir."

 * Et une prof de lui écrire : "Mais Macron, tes costards c’est des Lagonda, ça coûte 1.200 euros pièce… Tu sais que 1.200 euros, c’est le salaire d’une caissière en un mois ?"

opposants à la loi travail, déplacement à Lunel  27 mai 2016

-  "Quand on est jeunes, 35 heures ce n'est pas assez"

entretien à "L'Obs" du 10 novembre 2016