L’opposition radicale a récemment à Brazzaville tenu son dialogue dit «alternatif». Ce dialogue a pris fin le 29 juillet 2015. Il a regroupé des représentants des partis et associations membres du Front républicain pour le respect de l'ordre constitutionnel et l'alternance démocratique (FOCAD) ; du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI) ; de la Convention pour l'action, la démocratie, et le développement (CADD) ; etc. Malheureusement, quelques jours après, certains acteurs de cette rencontre se sont encore retrouvés pour créer une plateforme dénommée «Initiative pour la Démocratie au Congo» (IDC). Pour l’opinion nationale, l’opposition radicale ne sait plus ce qu’elle fait. Elle a perdu les pédales.
L’IDC a pour mission, selon ses fondateurs, de défendre l’ordre constitutionnel. Les points qui ont été traités par ses fondateurs (André Okombi Salissa, René Serge Blanchard Oba, Guy Parfait Kolélas, etc.) ont été à l’ordre du jour du dialogue dit alternatif. Les conclusions ont été presque les mêmes. Bon nombre de citoyens avancent que les acteurs politiques de l’opposition radicale n’ont pas bonne moralité et que ce qu’ils disent n’a pas de substance. Leur idéal est d’accéder à tout prix au pouvoir, peu importe les moyens.
Or, les Congolais voudraient désormais des leaders qui accèdent au pouvoir sur la base des projets de société qu’ils peuvent réaliser même à plus de 80, étant donné qu’ aucun président au monde ne saurait réaliser à 100% son programme en projet .
Les Congolais le savent . L’opposition congolaise n’est pas disposée au compromis vu l’acharnement de chacun de ses leaders à vouloir coute que coute devenir président de la république . Ici l’idée même d’une candidature unique pour tous , à la présidentielle future apparaît comme une pilule très amère , impossible à avaler .Et comme stratégie de base ,chacun s’appuie essentiellement sur sa tribu , sa sous préfecture voire sa préfecture d’origine . Une telle arme ne saurait conduire à la victoire .
Conséquence de ce manque de consensus , actuellement du côté de l’opposition, plusieurs leaders ont déjà exprimé leurs intentions d’être candidats à la magistrature suprème. Il s’agit notamment de Mathias Dzon, de Guy Parfait Kolékas, de Okombi Salissa, etc. Nul doute qu’à l’UPADS un candidat soit désigné le moment venu et la liste n’est certainement pas exhaustive.Il y’aurait donc en gros près d’une dizaine de candidats de l’opposition contre à la rigueur une ou, au plus, deux candidats de la majorité présidentielle.
La principale lecon à tirer de tout ceci est que l’opposition politique congolaise manque de maturité et très logiquement n’est pas préparée à tenir les rennes d’un pays comme le Congo.Et malheureusement au lieu de s’atteler à se forger une àme de réelle conquérante de demain , elle passe le clair de son temps à rechercher les petits poux sur la tète d’un chef de l’Etat qui depuis , s’occupe à transformer le Congo pour le grand bien de ses populations .
Il est vrai que la critique a toujours été très aisée. Mais l’art est souvent difficile et bon nombre de ceux qui refusent d’apprécier à sa juste valeur le riche bilan sur le terrain du président DENIS SASSOU NGUESSO sont loin d’ètre des modèles. Nombre de ces donneurs de lecons ont été aux affaires hier mais leur exploit comme chacun le sait à consisté tout simplement à œuvrer à la ruine tant physique que morale de ce beau pays qu’est le Congo.