
Au lieu d’observer la neutralité imposée par la mission qui est la sienne, M. Kafando aurait donc décidé de prendre ainsi parti, en agissant de la sorte.
Selon une source proche de la mission de l’OIF, il mijoterait explicitement, un complot ourdi contre Denis Sassou N’Guesso.
Michel Kafando se serait porté garant auprès de l’opposition congolaise, d’œuvrer pour qu’aucune organisation internationale, ainsi qu'aucun pays étranger ne puisse accepter le verdict du scrutin présidentiel du 20 mars.
Prétextant que "cette élection est non crédible".
Il aurait demandé à l’opposition de s’appuyer sur leur propre commission électorale afin de compiler et publier plus rapidement les résultats du vote. Ce qui déboucherait sur une crise qui, une fois suivie par la population, servirait à l’OIF et à la communauté internationale d’exiger à Denis Sassou N’Guesso d’abdiquer.
Au cas contraire, l’OIF et la communauté internationale accentueraient la pression sur ce dernier jusqu’à aboutir à une intervention armée qui mettrait un terme à la situation.
Michel Kafando s’emploie activement à faire passer le même message à la société civile et aux responsables religieux du Congo.
L’objectif étant de voir se reproduire le cas du Burkina Faso ou de la Côte d’Ivoire au Congo-Brazzaville.
Selon la même source, M. Kafando qui avait été accueilli à son arrivée par un membre du gouvernement congolais, et logé dans un palace de la ville, aurait malgré tout exprimé une insatisfaction.
Est-ce ce qui expliquerait son activisme pour le moins déconcertant ?
M. Kafando aurait-il si vite perdu à l’esprit que le président Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession, a dû suspendre sa campagne pour le recevoir à Oyo avec toutes les considérations dues à son rang ?
Michel Kafando serait-il plus attaché à des privilèges personnels, qu’à sa mission assignée par l’organisation francophone ?
La secrétaire générale de l’OIF, Mme Michelle Jean, se serait-elle donc trompée dans son choix ?