Dans une conversation avec une source proche du pouvoir, Claudine Munari aurait vendu la mèche sur le plan de déstabilisation du pays par la voie du syndicalisme, mis en place par René Serge Blanchard Oba.
René Serge Blanchard Oba se prépare activement à mener des mouvements d’agitation destinés à paralyser l’administration et les services publics, à travers une unité d’action syndicale, qu’il aurait spécialement créée, regroupant sept syndicats.
Le plan vise à s’adjoindre le concours des jeunes, notamment des étudiants et des élèves, qu’il prévoit de mobiliser et d’agiter au moyen des SMS et des communications électroniques.
Blanchard Oba bénéficie, dans cette manœuvre, de la collaboration et de l’aide de Charles Zacharie Bowao, ancien ministre de la défense, qui a enseigné à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’université Marien Ngouabi, et dispose de relais dans les milieux estudiantins.
Les autorités de la République appellent donc à la vigilance des étudiants et des élèves, afin de ne pas contribuer à une telle besogne, au risque de servir de bouc-émissaires.
Pour Claudine Munari et ses partisans de l’opposition radicale, qui sont, bien entendu de mèche avec Blanchard Oba, la stratégie consiste à mettre la pression sur le régime, et à paralyser le pays, avec pour objectif de renverser les institutions par une émeute.
De l’avis de Claudine Munari, le but réel poursuivi consiste, pour eux, à retrouver les positions sociales et administratives perdues avec le régime de Pascal Lissouba, en prenant comme couverture, leurs alliés originaires de la partie nord du pays et membres de l’alliance FROCAD-IDC.