Ces jeunes enrôlés dans les villes sud-africaines de Johannesburg, Pretoria et Cape Town, serviraient à l’insurrection armée qui serait menée par l’opposition radicale congolaise pour s’opposer au verdict du scrutin présidentiel du 20 mars 2016. Une vingtaine de jeunes congolais seraient déjà recrutés, en plus de quelques ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC).

Agrandissement : Illustration 1

Ces jeunes auraient même déjà reçu une formation au centre de mercenariat de Midleburg dans la province sud-africaine de Mpumalanga. Il s’agit d’un centre assurant la formation des agents des sociétés privées de sécurité, reconnu par les autorités sud-africaines.
Dans le cadre de ce coup de force, un certain Saïgon, ressortissant congolais résident à Londres en Grande Bretagne, aurait séjourné en Afrique du Sud pour coordonner ces opérations d’enrôlement de jeunes.
Outre cela, l’ancien ministre Guy Brice Parfait Kolelas aurait dépêché l’un de ses hommes de main, Cyr Rodrigue Mayanda pour contacter le «Réseau libéral africain», une organisation qui aurait pour but de libérer l’Afrique d’une catégorie de présidents, avec l’appui des puissances étrangères.
Cette fatale entreprise, mijotée par des leaders de l’opposition radicale, en complicité avec des mercenaires sud-africains, a été débusquée.
Pourtant ces responsables politiques se clament démocrates et se targuent le privilège de drainer des foules derrière eux. Ils auraient mieux fait, en bons démocrates, de concocter des programmes de campagne électorale alléchants, pour attirer plus d’électeurs, plutôt que d’opter pour la voie des armes. Loin s’en faut.
Le peuple congolais qui a trop souffert des affres des guerres, n’acceptera plus de revivre de tristes souvenirs.