Mesdames, Messieurs,
Comme certains d’entre vous le savent, et le Reflets d’avril 2012 le rappelait, c’est Pierre HERRERO qui aurait du conduire la liste en 2008 mais des raisons professionnelles l’en avaient empêché. Au début de la campagne de 2008 nous avions annoncé sa candidature pour expliquer après pourquoi il renonçait. Je reconnais que j’ai fait une erreur je n’aurais pas dû me représenter. Certes de 2008 à 2014 nous avons à notre actif un bilan à peu près satisfaisant. Si ce n’était pas le cas la liste n’aurait pas été réélue avec PLUS DE 62% de suffrages.
Pour autant la démocratie locale s’était essoufflée quelque peu. Quelques élus reprochaient une plus grande centralisation du pouvoir municipal y compris lorsque j’étais maire de 2008 à 2012 et de 2012 à 2014 avec Pierre HERRERO. En même temps on constatait une baisse significative de la participation aux comités consultatifs. Loin de corriger ces pratiques en 2014 on les a aggravées en supprimant les comités consultatifs. Le seul qui a été maintenu et qui a été une vraie force de propositions c’est celui que préside notre ami Jean-François CHALOT.
J’ai la conviction que s’il n’y avait pas eu la liste conduite par Julien GUERIN, VAUX LE PÉNIL NOTRE BIEN COMMUN, la démocratie participative n’aurait pas été remise au goût du jour.
La démocratie participative, Madame BEAULNES SERENI ne connaissait pas. Elle ne connaissait qu’elle même. Ses amis, notamment les conseillers de l’opposition, nous la présentaient comme le sauveur. Comme si vous n’étiez pas des citoyens majeurs capables de décider seuls de votre avenir. En guise de sauvetage, LE PARACHUTAGE de Mme BEAULNES SERENI se termine pour la droite LR de VLP par un naufrage. Tous les conseillers d’opposition se sont retirés de sa liste, lui reprochant de ne pas dire la vérité aux Pénivauxois à savoir qu’elle était la candidate investie par le parti de droite LR. Merci à M. PRATOLA et ses collègues de l’opposition de nous préciser que voter pour Madame BEAULNES SERENI c’est voter pour le parti de droite LR.
Des amis d’HENRI DE MEYRIGNAC, le nouveau Maire, me demandent pourquoi je ne l’ai pas soutenu. Lorsque j’ai échangé avec lui j’ai insisté sur la nécessité de construire avec les citoyens, le projet de VLP pour les années à venir en s’appuyant sur le collectif qu’animait Julien GUERIN. Il prétend que j’ai voulu lui imposer douze candidats. Ce n’est pas exact. Je lui ai dit que dans le collectif, il y avait au moins une douzaine de membres capables de prendre des responsabilités. Cela étant, comme tête de liste je n’ai jamais composé une liste seul. Pour plus de 80%, c’était la proposition d’adjoints, d’élus ou de personnalités locales. Je n’étais pas à mon tour le plus mal placé pour faire des propositions intéressantes. Celà étant, les discussions qu’il a eues avec le collectif ont été portées par des personnalités très responsables: Patrice DURAND, ancien Maire Adjoint, Jean-François CHALOT Maire Adjoint, Jean REYGADES ancien Président de l’Association des Commerçants, Alain BOULET militant d'Europe Écologie-les Verts bien connus sur VLP et sur toute l’agglomération et par Julien GUERIN.
La vérité, elle est dans la première interview de Henri de Meyrignac dans la presse locale où il annonce que c’est sa liste qui élaborera son programme et il n’évoque à aucun moment la possibilité d’y associer les citoyens.
Le débat lors de cette campagne municipale montre bien que nos différends portent sur des choix qui ont été faits de 2014 à 2020 et décidés sans impliquer vraiment les citoyens (privatisation du cinéma, urbanisation démesurée du site ATRYOS, Secours Populaire…).
Julien GUERIN, tête de liste, n’a pas prétendu être le sauveur de Vaux-le-Pénil et pas d’avantage un professionnel incontournable de la gestion municipale. Il s’est présenté en coordinateur d’une équipe totalement mobilisée pour impulser une démarche de démocratie participative.Les deux autres listes ont beaucoup ironisé sur cette démarche. Voilà que maintenant, devant l’efficacité et le succès de cette démarche, nos concurrents soudainement reprennent à leur compte nos propositions sans changer leurs pratiques
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