Les chiens chassent en troupeau, désordonnés, affamés, méchants. Certains errent sur le bord de la route, perdus, plus féroces que les autres.
Leur proie ?
Un mouvement de gauche qui se permet d’appeler un chat un chat, une épuration un génocide.
Une (grosse) bande de gauchos qui espèrent encore en un « avenir en commun ».
Des insoumis sous l’emprise d’un gourou (trop) bon parleur.
Des députés qui font leur boulot de représentation sans trahir leurs électeurs, les naïfs !
Les chiens mordent mais ne tuent pas. Ils déterrent des vieux os, des bouts de viande faisandée, des cochonneries mal dégrossies. Ils en font un tas, un film, un livre, des articles et des articles. Pour que leur proie soit enfouie dans une puanteur indescriptible.
Mais l’un d’entre eux va plus loin, il pisse à la face de sa proie et lui balance un étron nazi en pleine poire. La horde de molosses s’offusque : « C’est contre productif ! » (Libé), on va voir qu’on se trompe de cible !
En effet, ça commence à se voir.
Tous les jours, le capitalisme sauvage détruit des vies, balance des gens aux oubliettes, enterre des enfants, assassine des femmes, tue pour récupérer de la terre, un pays, des industries, du pognon. Mais l’ennemi à abattre c’est celui qui propage l’espoir, qui dénonce les exactions. Parce qu’il parle trop fort, parce qu’il ne dit pas merci, pardon de vous interrompre dans votre folle accumulation, parce qu’il serait le porte parole d’une meute de loups qui ne demandent qu’à survivre dans ce monde d’humains.
Nous léchons nos plaies, nous soignons nos compagnons, nous nous lavons de toute cette boue et nous nous relevons. Nous continuons, ensemble, à croire qu’un monde de loups est possible. Car les loups s’entraident et ne laissent personne à la traîne. Contrairement aux chiens mal entraînés.
Et nous dénonçons ceux qui ont le pouvoir, ceux qui nourrissent les chiens, ceux qui dépossèdent les humains de leur humanité : Les Macrons, LCI, Bolloré et autres Bernard Arnaud. Les Bayrou, les Bétharram et les bêtes à manger du foin… Sans parler des chien-chiens qui leur mangent dans la main.
On reprend notre bâton de berger et même quand on a la rage, on leur laisse la bave aux lèvres.
Il y a des combats plus important à mener.