Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Près de la rivière et du ruisseau Vivait une vielle femme solitaire Pour seule compagnie ses chats Et le bruit de l’eau parfois en colère Ses chats étaient sauvages, pas elle Pas une sorcière, non, juste une veuve Dans une minuscule maison couverte de tôle Une pièce suffisait au lit, à la cuisine et la cheminée Pour l’eau ? La fontaine y pourvoyait L’électricité n’était pas venue jusque là Une fois par semaine l’épicière Laissait chez les voisins, le nécessaire. Le superflu, elle n’aurait su qu’en faire Dans cette petite chaumière Avec son mari, elle avait élevé sa fille Le mari était mort, la fille avait fait sa vie J’ai oublié son nom, pas elle, je l’aimais bien Comme elle nous aimait, nous les mioches De l’homme mûr qu’elle avait connu minot Un jour, sa fille la trouvant trop vieille pour vivre seule Près de sa rivière et de son ruisseau L’emmena en ville Les chats abandonnés devinrent errants La vieille mourut vite pour ne pas déranger Ou parce que la vie loin de chez elle ne valait plus Faut pas déraciner les gens, même pour leur bien.
Carland
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