Il y a des week end comme ça où l'on perd toute contenance devant nos descendants (enfants et petite fille), suite à la venue de Détritus à Marseille ce samedi.
N'étant pas au courant de sa venue à 500 mètres de chez moi le samedi 2 avril, je n'ai pu que pestiférer le soir avec des mots que la modération de ce vénérable journal ne manquerait pas de dépublier si je les citais.
L'illustre quotidien nommé la Provence s'est empressé d'interroger Détritus et de le youtuber direct.
Alors il faut savoir que le fameux marché où il s'est rendu le matin est le plus cher de Marseille, réservé aux chichi pompons du secteur. Il m'arrive d'y aller et je fais tache mais je m'en tape.
Il faut savoir aussi que le marché où il est interviewé l'après midi, nommé "les puces" existe depuis toujours. Il m'arrive d'y aller et de m'éclater dans ce que Zemmour appelle "le tiers monde". Il m'arrive d'y trouver des BD des chapeaux des pizzas des épices des pains à la semoule des gens sympas et tutti quanti. C'est le marché le moins cher de tout Marseille. Le samedi, il y a trois pelés, c'est le dimanche qu'il y a beaucoup de monde.
Notre courageuse marionnette de Bolloré s'est bien gardée d'y aller un dimanche.
Dans l'interview, il cafouille et bafouille sur fond de médisance pure. Il évoque la "pollution visuelle" en montrant un tas de fringues made in china sur le sol. Des fringues quasiment données, tellement le prix est bas. Le caméraman zélé s'applique sur les plans de fringues, qui restent toutefois des plans de fringues qu'il aurait pu filmer à Primark, magasin se trouvant 2 km plus loin avec les mêmes tas de fringues.
Le concept de pollution visuelle ouvre la porte à une intolérance sans limite. Zemmour le sait et il s'en sert.
Ces idées font leur chemin dans la tête des gens, qui ne supportent plus rien ni plus personne.
Il faut savoir qu'il s'est fait virer ensuite du stade du frère de Zidane.
Viré par la peau de ce qu'il n'a pas.
Je crois que Marseille a gagné son titre de ZONE DE NON ZEMMOUR.
Je crois.... j'espère.
Je vous rajoute le supplice de la vidéo, et vous invite à noter les bafouillages et prises de vue à deux balles.