Les informations suivantes ne sont plus vraiment en rapport avec une actualité brûlante car Elele, dont il est question ici, a malheureusement dû fermer... A l'occasion, si l'on peut dire (et un peu en retard), de l'anniversaire de l'association, qui aurait dû fêter 26 ans d'activité le 9 septembre, je tenais toutefois à "rapatrier" ici ce que j'avais posté en avril / mai sur un blog que je supprime.
Le site web d'Elele ne fonctionne plus :( , il reste un profil sur Facebook ...
Vendredi 9 avril 2010, à la mairie du Xème arrondissement de Paris
Intervention de Gaye Petek, direction de Elele, le vendredi 9 avril 2010, à la mairie du Xème arrondissement de Paris. L'association qui venait de fêter ses 25 ans d'existence est obligée de mettre la clé sous la porte après la décision de la part des deux ministères de tutelle de ne pas renouveler leurs conventions, ce qui entraîne la fin des subventions.
Vidéo: "La fin de l'association Elele"
Soutien à ELELE / ELELE'ye destek
PETITION DE SOUTIEN:
Pour que vive Elele!
LE DERNIER BULLETIN DE L'ASSOCIATION ELELE ...
ELELE Derneği Aylık Haberleşme Bülteni – Bulletin d’information mensuel de l’association ELELE Nisan – Avril 2010
Vous avez sous les yeux notre dernier bulletin
Claude Ruche
Président d’ELELE
Alors que nous venions de fêter son 25e anniversaire, l’association ELELE va disparaître. Lors de la dernière réunion du Conseil d’administration, le 12 mars, nous avons dû constater que nos espoirs de financements n’étaient plus à la hauteur de notre projet. Il est apparu très clairement que nous n’avions pas d’autre choix que de déposer le bilan et de déclarer l’association en cessation de paiement.
Le choc est rude pour nous tous et je pense en premier lieu aux salariés qui durant toutes ces années et particulièrement encore pendant la Saison de la Turquie, n’ont jamais compté leurs heures de travail en mettant leur créativité et leur dynamisme au service de l’association. Je pense également à notre directrice, notre chère Gaye, qui depuis qu’elle a créé cette association, a su impulser une dynamique positive autour et avec les Turcs de France. Je pense aussi aux membres du Conseil d’administration qui bénévolement et régulièrement ont donné de leur temps pour que dure cette extraordinaire aventure. Enfin, mes pensées vont vers tous les adhérents et soutiens amicaux qui ont permis à nos actions de trouver un écho pour le rapprochement des cultures turque et française.
La question que tout le monde se pose c’est « Comment a-t-on pu en arriver au dépôt de bilan ? ».
La réponse à cette question est malheureusement très simple !
Notre fonctionnement, depuis de nombreuses années, reposait sur un partenariat avec les pouvoirs publics. Nous avions signé avec nos financeurs et en premier lieu l’ACSE (Organisme sous tutelle de Madame Amara, ministre de la Ville) et la DAIC (Direction de l’Accueil et de l’Intégration du ministère de Monsieur Besson), des conventions de financement qui nous permettaient, de garantir la pérennité de nos actions sociales et culturelles. C’est cette règle que les politiques publiques viennent de remettre en cause en supprimant les conventions de financement et en obligeant dorénavant, les associations à répondre à des appels à projets. Cela veut dire que les associations deviennent concurrentes et que leur financement sera dépendant des projets retenus. Elles deviennent des fournisseurs de l’Etat et entrent ainsi dans un système proche de celui des entreprises. En effet, les pouvoirs publics passeront des « commandes » et les associations proposeront leurs projets. Seuls les projets retenus seront financés.
Il faut ajouter à cela, que les nouvelles règles de financement public vont privilégier les associations dites « de pieds de tour », c'est-à-dire les associations de quartier, disqualifiant ainsi les associations nationales comme ELELE. En effet, cette nouvelle approche nous obligerait, désormais, à faire des demandes de subventions à toutes les collectivités territoriales (communes, départements, régions) faisant ainsi porter un poids beaucoup plus important sur notre organisation administrative qui était pourtant déjà lourde.
Les pouvoirs publics nous ont maintenus dans l’illusion de la continuité de nos conventions jusqu’à très récemment. L’on dit que les promesses n’engagent que ceux qui y croient et notre seule erreur a été d’y croire. Jamais nous n’aurions pu imaginer que les règles changeraient en moins de 8 jours, ne nous laissant aucune possibilité de nous organiser. Et puis les « marchés » n’offrent aucune garantie.
Comment être sûrs de financer nos frais de fonctionnement ? Si ce changement de stratégie nous avait été annoncé plus tôt, nous aurions peut-être pu nous organiser, nous restructurer et prendre les mesures nécessaires à la continuation de certaines activités. Devons-nous y voir une intention malveillante visant les associations « historiques » ? Nous ne pouvons que constater que notre disparition se heurte à une réelle indifférence des pouvoirs publics. Après 25 ans de louanges sur nos actions, cette attitude laisse un étrange sentiment de malaise.
Avant de refermer l’histoire de l’association ELELE je tiens à remercier tous ceux et toutes celles qui durant ces années ont montré leur soutien et leur intérêt pour nos actions.
Une seule question demeure, qui désormais fera le lien entre la France et la Turquie, les Turcs de France et la société française?
Gaye Petek
Directrice
ELELE c’est une longue aventure, un projet que j’avais soumis aux pouvoirs publics en 1984 et que j’avais fait démarrer avec l’aide de quelques amis et une toute petite enveloppe restée au fond du tiroir d’un ministère. 25 ans ! C’est long pour une association, c’est beaucoup d’énergie pour toutes celles et ceux qui ont mis la main à la pâte, c’est périlleux, surtout lorsqu’on cible un groupe culturel donné, au risque de se faire taxer de « communautarisme » alors qu’on a précisément décidé de combattre le repli.
C’est difficile, lorsqu’on veut toujours aller plus loin, voir plus grand, s’améliorer. Nous avons toujours eu de l’ambition à ELELE. Nous avons cherché à construire des passerelles et aspiré à une meilleure intégration de chacun afin de réussir ce « vivre ensemble » cher à la République. Nous avons désiré la réussite des enfants nés de parents venus de Turquie, nous avons pansé les blessures de femmes victimes de violence, rêvé de l’égalité pour toutes et cherché à les rendre autonomes, nous avons parlé de liberté et d’esprit critique à des jeunes que nous voulions voir devenir des « individus du monde » riches de deux cultures complémentaires. Nous avons misé sur les richesses et les connivences des cultures et tenté de faire connaître la culture turque aux plus larges publics. Je crois que nous avons réussi beaucoup de choses, nous n’avons pas honte de notre bilan.
Nous avons dû aussi nous battre pour faire comprendre, informer, corriger les apriorismes, lutter contre les représentations erronées. Le chemin n’a pas toujours été parsemé de pétales de roses mais nous n’avons jamais démissionné, et puis nous avons eu de grands bonheurs. Quant à moi, j’ai toujours été guidée par l’envie d’élever le niveau, j’ai ambitionné le meilleur pour chacun et chacune ; j’ai donc toujours combattu le nivellement par le bas. Aujourd’hui, les ministres chargés de la Ville et de l’Immigration en ont décidé autrement. Les familles venues d’ailleurs comme l’on dit poliment sont des « défavorisés » leur culture n’a plus de réelle existence à moins de se définir comme la « culture des habitants des quartiers ». Les nouvelles politiques ne sont plus rien d’autre que traitement social, condescendance et relégation à « l’exotico-correct ». C’est le règne de la médiocrité. Alors ELELE ne se reniera pas ! Je ne renierais pas toutes ces années passées à justement faire que ces visions changent ! Je crois aussi avoir beaucoup donné personnellement, par mon engagement bénévole pendant des années dans toutes les commissions et conseils où l’on m’a demandé de siéger. De tout ce temps, je n’en ai pas fait l’économie car je crois aux grandes valeurs que sont la liberté, l’égalité, la fraternité, la solidarité, la laïcité.
Alors oui, j’eus espéré un peu plus d’estime pour le travail accompli par ELELE et surtout plus d’égards dans l’annonce des désengagements. J’ai, au seuil de la fin de cette histoire, une pensée pour toutes les personnes, salariées, bénévoles, qui ont fait ELELE avec moi, pour mon équipe actuelle dont je salue la dignité face à l’épreuve, pour les milliers de migrants qui trouvaient réponses, soutien, accompagnement, pour les centaines de femmes victimes de violence qu’ELELE rassurait, pour celles qui venaient y apprendre le français et qui se sentent « lâchées » par cette France qui leur parle pourtant « d’identité nationale ». Je pense à tous ces jeunes franco-turcs et au désaveu de leur aspiration : la reconnaissance de leur diversité. Je voudrais leur dire que l’important, comme le disait le poète, « c’est de ne pas se rendre ».
Peut-être un jour y aura-t-il des petits bourgeons d’ELELE et puis forcément, nous nous reverrons dans d’autres circonstances, à travers d’autres chemins partagés « main dans la main ».
ELELE kapanıyor. Bültenimizin son sayısı.
Claude Ruche
ELELE Derneği Başkanı
25. kuruluş yıldönümünü kutluyorduk ki ELELE kapanıyor. 12 Mart’ta yapılan Yönetim Kurulu toplantısında, mali yardım beklentilerimizin projelerimizi gerçekleştirmeye yetecek seviyede olmadığını saptadık. Bilançoyu yatırmak ve derneğin ödemelerini durdurmaktan başka bir seçeneğimizin kalmadığı açıkça ortaya çıktı.
Hepimiz için ağır bir darbe bu. En başta, yıllardır ve özellikle Fransa’da Türkiye Mevsimi sırasında çalışma süresini hesaba katmaksızın dinamizm ve yaratıcılıklarını derneğin hizmetine sunan ücretli kadroyu düşünüyorum. Aynı zamanda, bu derneği kurduktan sonra, Fransa Türkleri ile birlikte ve onların etrafında olumlu bir dinamik yaratmayı başarmış olan müdürümüz, sevgili Gaye’mizi düşünüyorum. Bu olağanüstü serüveni sürdürmek için düzenli ve gönüllü olarak zamanlarını veren Yönetim Kurulu üyelerini de düşünüyorum. Düşüncelerim, faaliyetlerimizin Türk ve Fransız kültürlerini yakınlaştırmada etkili olmasını sağlayan tüm üye ve dostlara da yöneliyor.
Herkesin sorduğu soru ise şu: Nasıl oldu da bilanço yatırıp kapanma noktasına geldik?
Bu sorunun yanıtı ne yazık ki çok yalın!
Derneğin işleyişi yıllardır kamu yönetimleri ile işbirliğine dayanıyordu. Bugün Şehir politikasından sorumlu Bakan Fadila Amara’ya bağlı olan ACSE ve Göç Bakanı Eric Besson’a bağlı olan DAIC başta olmak üzere finansör kuruluşlarla mali yardım anlaşması imzalayarak sosyal ve kültürel faaliyetlerimizin sürekliliğini göreceli olarak garantiliyorduk. Kamu yönetimi mercileri işte bu tür anlaşmaları ortadan kaldırmaya karar verdiler. Ve derneklerin proje ihalelerine tabi olması usulünü getirdiler. Böylece dernekler rekabet çerçevesi içine sokulmakta ve mali yardım almaları ihale kazanma yoluna bağlanmaktadır. Devlete mal ve hizmet satan bir firma gibi görüleceklerdir. Yani, kamu yönetimleri sipariş için ihale açacak, dernekler proje sunacak ve kabul gören projeler finanse edilecektir.
Kamu finansmanına ilişkin getirilen bu yeni kurallar bir yandan da «site» ya da «mahalle» derneklerini kollayıp, ELELE gibi ulusal çaplı dernekleri devre dışı bırakacak niteliktedir. Öte yandan yeni düzenleme, ihaleler için -commune, département, région- tüm yerel yönetimlere başvurmamızı gerektirecek ki, zaten ağır olan idari işlerimiz daha da ağırlaşacak.
ELELE’ye eskiden beri sübvansiyon veren kamu kuruluşları, çok yakın tarihe kadar bize klasik anlaşmaların sürdürüleceğini söylediler. Vaatler vaate inananları bağlar denir ya, bizim hatamız da vaate inanmak oldu. Kuralların 8 günden kısa bir süre içinde değişeceğini hiçbir zaman düşünemezdik. Zaman tanımadılar. Ama yeni «ihale pazarı»nın da hiçbir garantisi yoktu.
Derneğin işletme masraflarını nasıl finanse edecektik? Yukarda sözünü ettiğimiz değişiklikler bize daha önce bildirilseydi, belki toparlanabilir, yeniden yapılanmaya girişir ve bazı faaliyetlerimizi devam ettirmek için gerekli önlemleri alabilirdik. Yoksa, kendini ispatlamış, oturmuş «tarihsel» derneklere karşı bir kötü niyet mi vardı? Her durumda, ELELE’nin bitişi karşısında kamu yönetimlerinin gerçek bir kayıtsızlık içinde olduğunu gözlemliyoruz. Faaliyetlerimiz üzerine 25 yıl içinde dile getirilmiş bin bir övgüden sonra bu tavır kırıklık dolu garip bir duygu bırakıyor bizde.
ELELE tarihinin son sayfasını kapatmadan önce, çalışmalarımıza yıllar boyunca ilgi gösteren ve destek veren herkese teşekkür etmeyi borç biliyorum.
Şu soru ise güncel: Türkiye ve Fransa, Fransa Türkleri ve Fransız toplumu arasında bağ kurmayı bundan böyle kim üstlenecek?
Gaye Petek
Müdür
Uzun bir serüvendir ELELE. Projeyi 1984 yılında yetkili kamu mercilerine vermiş, bir bakanlığın bütçesinin bir kıyısında sıkışıp kalmış küçük bir yardımdan yararlanarak birkaç arkadaşın desteğiyle işe girişmiştim. 25 yıl! Dile kolay! Bir dernek için uzun bir süre bu. Elini taşın altına koyanlar için de büyük bir enerji tüketimi. Öte yandan, belirli bir kültürel topluluğa seslendiği için de tehlikeli; çünkü tam da karşı çıktığınız «cemaatçilik» ile suçlanma rizikosu vardır. Ve de güç iş. Hep ileriye gitmek, büyük açılardan bakmak, iyiyi güzeli daha da yükseltmek isterseniz, güç iş. ELELE’de biz hep tutku içinde olduk. Köprüler oluşturmayı hedefledik, Cumhuriyetin değerlerinden olan «birlikte yaşama» gerçeğinin başarısı yolunda herkesin en iyi entegrasyonu için çabaladık. Türkiye’den gelmiş ebeveynlerin çocuklarının başarılı olmalarını arzuladık. Şiddet kurbanı kadınların yaralarını sardık, bütün kadınların eşitlik ve özerklik kazanmaları için çalıştık. Birbirini bütünleyen iki kültür sahibi zengin «dünya insanı» olarak yetişmelerini istediğimiz gençleri özgürlük bilinci edinmeye ve eleştirici düşünce sahibi olmaya yönelttik. Kültürlerin zenginlik ve paydaşlığını gözettik, Türk kültürünü en geniş kesimlere tanıtmaya giriştik. Birçok şeyde başarılı olduğumuza inanıyorum, bilançomuzdan utanç duymuyoruz. Aynı zamanda önyargılı ve temelsiz yaklaşımlar üzerine bilgi vermek, bunları düzeltmek için mücadele ettik. Dikensiz gül bahçesi değildi yolumuz, ama yolumuzdan hiç dönmedik. Ayrıca bu yolda büyük coşkular da yaşadık.
Bana gelince, çıtayı yüksek tutmak hep kılavuzum olmuştur. Herkes için en iyi olanı hedefledim ve ona ulaşmalarını istedim. Düzeyi düşürmeye kalkışanlara hep karşı çıktım. Şehir politikası ve Göç Bakanları bugün bunun tersini yapmaya karar vermiş bulunuyorlar. Dışardan gelmiş ve kibarca «yoksun» diye nitelenen ailelerin kültürü de artık ancak «mahalle sakini kültürü» olarak yaşama hakkı bulacak. Bu yeni politikalar sorunlara yalnızca dar bir sosyal açıdan, küçümseyen ve egzotik bir bakışla yaklaşmaktadır. Bu tek kelimeyle düzeysizliktir. ELELE kendi kendini inkâr etmeyecektir! Tam da böylesi yaklaşımların değişmesi için harcadığım bunca yılı inkâr edemem!
Çağrıldığım konsey ve komisyon çalışmalarına gönüllü olarak katılıp kendi kişisel enerjimden kamuya da yıllar boyunca epeyi hizmet verdiğimi sanıyorum. Özgürlük, eşitlik, kardeşlik, dayanışma, laiklik denen yüce değerlere inandığım için hiçbir zaman katkımı sunmaktan geri durmadım. Ancak ELELE’nin emeğine daha saygılı yaklaşılmasını ve özellikle son dönemde vaatlerini geri çekerken mercilerin daha itinalı bir tavır içinde olmalarını beklerdim.
Bu tarihin son anlarına yaklaşırken, benimle birlikte ELELE’yi ELELE yapan, ücretli, gönüllü herkesi, karşılaştığımız felaket karşısında sergilediği onurlu tavrı selamladığım şimdiki ekibimi düşünüyorum. ELELE’de çözüm, destek bulmuş binlerce göçmeni, ELELE’nin kollarını açtığı şiddet kurbanı yüzlerce kadını, Fransızca öğrenirken «ulusal kimlik»ten dem vuran Fransa tarafından kendini «yarı yolda terkedilmiş» gören hanımları düşünüyorum. Hem Türk, hem Fransız olan gençleri düşünüyorum ve bir türlü kabul görmeyen, reddedilen «çeşitlilik» istemlerini.
Burada onlara, şairin yazdığı gibi «önemli olan teslim olmamak» diye seslenmek istiyorum. Bakarsınız bir gün küçük ELELE tomurcukları boy atar; başka koşullarda, «el ele» paylaşılan değişik yollarda görüşürüz yeniden.
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A partir du 9 avril si vous le souhaitez, vous pouvez joindre l’ancienne équipe d’ELELE en envoyant votre mail à l’adresse suivante :
lesamisdelele@gmail.com
9 Nisan’dan sonra ELELE’nin eski elemanları ile irtibata geçmek isterseniz
lesamisdelele@gmail.com
adresine mail gönderebilirsiniz.
Billet de blog 12 septembre 2010
Elele n'aura pas fêté ses 26 ans...
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.