Depuis un an nous avons mis presque tous nos sens de coté et ce qui les nourrit. Cette nourriture c’est l’invitation au voyage, la rencontre d’autrui et de soi-même au travers de récits chantés, de mouvements de danses frénétiques, de scènes de cinéma résonnant dans nos vies fantasmées et dans nos coeurs. La culture est toujours là, vivante, à bout de souffle mais toujours debout. Mais depuis 100 jours elle est devenue un plaisir solitaire, rentrant ainsi en antinomie avec son essence même.
Certes, l’accès à la culture est toujours présent grâce aux visites 3D virtuelles, les collectifs et organisme de culture ont mis une énergie folle à consoler nos coeurs meurtries. Mais cette privation de lieux culturels a annihilé la rencontre comme essence et moyen de transmission de la culture. La culture existe dans son partage et par sa pluralité. Depuis près d’un an ces deux notions ont disparu de notre réalité. Pour ma part, le visionnage et l'écoute de mix de musique électroniques et de scènes de théâtre me réconfortent. Les réseaux sociaux, via les comptes dédiés aux partages d’oeuvres cinématographiques, littéraires et théâtrales sont également précieux pour les spectateurs et créateurs de culture que nous fumes, sommes et resterons.
Valoriser la culture comme but, donc, sous ses formes et identités multiples.
"Nous [la culture] sommes là, vivants, tremblants, mais toujours debout”