Catherine Chabrun (avatar)

Catherine Chabrun

Pédagogue, écologiste et militante des droits de l'enfant -

Abonné·e de Mediapart

264 Billets

3 Éditions

Billet de blog 3 février 2011

Catherine Chabrun (avatar)

Catherine Chabrun

Pédagogue, écologiste et militante des droits de l'enfant -

Abonné·e de Mediapart

Communiqué du Réseau des enseignants du primaire en résistance

HALTE AUX PRESSIONS A L'ENCONTRE DES ENSEIGNANTS EN RESISTANCEPascale La Rosa, enseignante du Var et membre du Réseau des enseignants du primaire en résistance s'est inscrite dans l'action de boycott des évaluations CM2 initiée par ce Réseau. Elle a donné les cahiers d'évaluation à ses élèves en travail autonome, et en a informé les parents et son inspecteur.

Catherine Chabrun (avatar)

Catherine Chabrun

Pédagogue, écologiste et militante des droits de l'enfant -

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

HALTE AUX PRESSIONS A L'ENCONTRE DES ENSEIGNANTS EN RESISTANCE

Pascale La Rosa, enseignante du Var et membre du Réseau des enseignants du primaire en résistance s'est inscrite dans l'action de boycott des évaluations CM2 initiée par ce Réseau. Elle a donné les cahiers d'évaluation à ses élèves en travail autonome, et en a informé les parents et son inspecteur.
Mais celui-ci, M. Claude Fauvelle, a pour projet d'envoyer dans sa classe un chargé de mission PPRE qui devra faire passer les évaluations à ses 5 élèves de CM2 sur la fin de cette semaine. Il n'est pas exclu que les livrets soient ensuite saisis pour contourner la possibilité de non-remontée des résultats.
Par sa décision, M. Fauvelle n'hésite pas :
- à consacrer des moyens démesurés à cette affaire : un enseignant attitré pour seulement 5 élèves, en ces temps de pénurie où les remplacements ne peuvent plus être assurés ;
- à exercer, pour un effectif dérisoire, une pression sur l'enseignante ;
- à faire fi de l'ensemble du protocole de passation : les livrets seront complétés, après la date, et leurs résultats utilisés même si une partie du travail s'est faite antérieurement en recherche autonome et coopération ;
- à imposer aux élèves une passation concentrée sur un temps bien plus resserré que ce qui est prévu.
Il est à noter qu'une procédure semblable a été appliquée dans l'école de Mme Ninon Bivès, dans le Tarn et Garonne. Son IEN, M. Jean-Pierre Darmagnac, a lui aussi envoyé, à la demande de l'Inspecteur d'Académie Michel Azéma, un Conseiller Pédagogique dans sa classe. Celui-ci a fait passer la moitié des épreuves sur une seule demi-journée, le vendredi après-midi. L'ensemble du protocole a par conséquent été condensé sur deux jours, au mépris de toute prise en compte du rythme des 6 enfants de CM2 concernés.
Ces deux cas illustrent le peu d'importance qui est attaché à la valeur scientifique de ces évaluations... Et ne sont qu'un exemple des multiples pressions qui accompagnent leur mise en place.
Le réseau des enseignants du primaire dénonce fermement ces pratiques, et continue de demander l'abandon de ces évaluations et le retour à des pratiques qui soient réellement conçues pour permettre les progrès de tous les élèves.
Contacts : Marie Odile Caleca : 06 32 46 02 33 / Ninon Bivès : 06 27 62 42 31

Site : http://resistancepedagogique.org

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.