Cahuzac a avoué qu’il avait menti… devant la république et son assemblée.
Outrage républicain !
Le monde politique s’émeut, s’offusque ! Les élus, les nommés, les hommes et les femmes politiques de France se révèlent tous vertueux !
Mentir ?
Peut-on encore mentir dans une société où la caméra, la vidéo, l’écoute téléphonique, le GPS nous pistent et nous tracent ? Peut-on dissimuler avec des médias qui sont à l’affût du moindre mauvais pas, d’une information extraordinaire ?
En un clic, l’invisible de n’importe qui peut être à la portée de tous.
« Les paroles s’envolent, les écrits restent », un adage qui vieillit ! Les paroles sont enregistrées, diffusées, commentées et s’écrivent à leur tour. En réalité, on ne ment pas, on remet à plus tard la vérité.
Heureusement, il y a les incorruptibles, les vertueux et leurs amis.
Au fait, l’ami d’un vertueux est-il vertueux ? Et l’ennemi d’un menteur est-il franc ?
« L’argent ne fait pas le bonheur », mais ferait-il le menteur ? Tous ceux qui ont des fortunes seraient-ils alors des menteurs en puissance ?
Mentir ?
On ne ment pas, on ignore, on ne sait pas, on ne m’a rien dit, on fait confiance… Donc personne ne ment à part Jérôme Cahuzac.
Mais il y a bien quelques enregistrements qui traînent, un tweet qui remontera, un SMS conservé…
Monsieur Cahuzac, ne vous inquiétez pas, vous ne resterez pas longtemps tout seul !