Une Marseillaise trop bien chantée.
Au coeur d'un deuil national décrêté, sur des cadavres à peine refroidis.
Dans un contexte de guerre en Syrie.
Après une minute de silence symbolique.
Après un discours introductif du Président de l'Assemblée Nationale, en pleine campagne électorale par ailleurs.
Après le discours du Président de la République, invitant les deux chambres du Parlement à "réfléchir à Ma décision" ...
Après un Parlement uni dans le recueillement du moment au Gouvernement, qui fut invité à chanter La Marsellaise, debout. Saisissant de perfection. Pas un seul couac.
Un Parlement qui s'en retourne à genoux, car réduit à authentifier qu'il n'est qu' une simple chambre d'enregistrement pour un chef d'Etat, en même temps chef des Armées.
Le temps est mauvais à Versailles, comme il le fut jadis à Vichy
(Ce billet étant d'humeur si mauvaise, je préfère le fermer aux commentaires.)