A propos du mot suicide, entendu ce matin lors des Informations à la radio et à la télé.
Y compris, et surtout au moment des hypothèses et investigations, il est essentiel de ne pas "mal nommer les choses qui rajoutent au malheur de l'humanité".
Avancer une hypothèse de "suicide " d'un pilote, quand il entraîne derrière lui, dans sa propre mort, celle de 150 autres passagers ne peut être nommé : "suicide". C'est un acte criminel. Reste à savoir de quel type d'acte criminel il s'agit.
Pour l'instant l'enquête doit dire s'il y il eut acte délibéré ou non au poste de pilotage.
Dans l'état actuel des enquêtes et de l'information, n'étant que dans le flou des hypothèses et non de faits avérés, il serait urgent messieurs dames chargés de diffuser l'information d'être au plus près du vocabulaire et non de privilégier les approximations lançant des présupposés et rajoutant au malheur du monde.
Un suicide n'entraîne qu'une mort. Même un suicide collectif commandé par un gourou de secte est un acte criminel.
Dans ce cas présent d'un avion pulvérisé en plein vol, le mot suicide éventuel du pilote n'a pas sa place, à moins qu'il ne soit volontairement utilisé que pour masquer un autre mot présent aussi dans toutes ces hypothèses, mais à éviter : attentat.