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Billet de blog 28 octobre 2014

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Rémi Fraisse

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Rémi Fraisse.

 Taire. Faire taire. Silence on tue.

Nous apprenons que depuis plus d’un an, des militants résistaient sur le terrain contre le projet d’un barrage.

Dans l’indifférence médiatique générale.

La propagande d’Etat commence par occulter ce qu’il n’est pas bon de connaître. Sélection de certaines dépêches AFP pour qu’elles n’apparaissent pas des prompteurs.

Mais aussi : complicité.

Silence des parlementaires sur ce projet, précisément des parlementaires écologistes, alors plus préoccupés de leur carrière politicienne dans les divers remaniements ministériels, et à faire leur com perso sur les plateaux de télé et ailleurs.

Pendant ce temps l’Etat joue l’usure, et astique ses rouleaux compresseurs pour en venir au bout de ses projets anti-démocratiques.

Des gardes mobiles (armée) sont envoyés sur des terres en friches.

Cela n’est pas nouveau, l’envoi des troupes sur des manifestants, sur des ouvriers en grève, sur ses propres citoyens.

Un mort. Rémi Fraisse.

Ce n’est pas nouveau le mensonge d’Etat qui voudrait faire croire que la victime est l’assassin. Que la Raison d’Etat, dans de telles circonstances, cherche à se laver de sa violence froide et calculée en accusant les résistants, sur le terrain de leurs luttes. L’Histoire hélas se répète inéluctablement.

Ce qui est stupéfiant, c’est de mesurer à quel point et, même et surtout, dans la grande jactance du Net, la servitude volontaire est à ce point à l’œuvre dans les esprits enfumés de la bien-pensance du moment.

Rémi Fraisse, je ne tairai pas ton nom, pour en plus te renvoyer dans les oubliettes de notre histoire sociale.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.