Pour 100 briques t’as plus rien !
Les contribuables visés par la taxe Zucman songeraient à quitter la France. Lors de situations analogues (instauration de l’ISF – supprimé en 2018), l’exil fiscal s’est pourtant avéré très faible. Pour prévenir une telle fuite, la loi instituant la taxe pourrait prévoir d’y soumettre les revenus, de source française et / ou étrangère, des expatriés. Depuis 1789, l’assujettissement à l’impôt est en effet lié à la citoyenneté (article 13 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen).
La taxe Zucman affecterait la production et mettrait certaines entreprises en danger. Or sur les 1800 foyers fiscaux visés, quelques dizaines seulement ne disposeraient pas de liquidités suffisantes lors de l’exigibilité de son paiement. Cela ne saurait nous faire renoncer aux 20 milliards d’euros annuels destinés à abonder le budget.
Il est possible en effet d’exclure ces cas particuliers de l’assiette fiscale, avant qu’advienne la conversion de leurs actifs en espèces. Il est également possible de leur permettre un règlement en nature, via la remise d’actions au Trésor Public chargé de la gestion des comptes de l’État et donc, des actions d’entreprises privées qu’il possède et de leurs dividendes.
La société Mistral AI, créée en 2023, fait figure d’exemple. Début septembre 2025, elle a levé 1,7 milliards d’euros de fonds pour investir, et très vite, a doublé sa valorisation à 11,7 milliards d’euros. Des sommes colossales qui ne tombent certes pas dans la poche de ses dirigeants. Du moins pas tout de suite. En découle l’opportunité des propositions qui précèdent.
De récentes études montrent que les plus riches paient proportionnellement moins d’impôts sur leurs revenus que les autres catégories. Ainsi, en restaurant le principe constitutionnel d’égalité, la taxe Zucman s’inscrit dans la construction du bien commun.
 
                 
             
            