Le modèle social et économique de l’éco-système médico-social dans les champs du handicap est questionné constamment par les parents, les familles, les aidants, les professionnels, les personnels salariés de l’Education nationale, de la santé, des fonctions publiques territoriales.
Ainsi, les représentants de la nation dans les deux chambres de notre république devront acter d’une austérité budgétaire pour l’exercice 2025 qui comprendra les politiques du handicap supposées inclusives, diluées dans le pot commun de l’autonomie.
Une astuce donc, assez comparable à la loi bien vieillir qui a tenté de masquer une loi grand âge évacuée.
Il est possible que les 39 ministres, quels que soient leurs rangs, soient concernés par le handicap, quoiqu’il puisse leur en coûter selon la durée de leur ministère, si des consensus politiques sont trouvés dans les futurs débats.
Le gouvernement Barnier puisqu’il en a été décidé ainsi, a oublié volontairement, technocratiquement, c’est-à-dire par pragmatisme, de ne pas rendre visible le mot handicap dans l’intitulé du portefeuille du nouveau ministre.
Le 1er héritage des Jeux paralympiques en France, aura été la censure par ce nouveau gouvernement, ou bien l’oubli du mot handicap, mais les maux, drames et larmes du quotidien demeurent.
Il est possible, que le mot handicap, réapparaisse dans l’intitulé du portefeuille ministériel concerné pour la future « célébration » de la loi, le 11 février 2025, ce sera un mardi, jour de Notre-Dame de Lourdes.
Cette coïncidence évènementielle respectable et bien au-delà, possiblement historique, ne pourra être considérée comme irritante pour la prise en compte, à nouveau, du mot handicap et des personnes concernées.
Il nous faudra donc patienter après les PLF et PLFSS de fin d’année, jusqu’au mardi 11 février 2025 pour que ce gouvernement politise le handicap, les politiques sociales et économiques dédiées.
Une parenthèse paralympique sautillante et enchantée,mais finalement assez diabolique.
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