Affaire Bettencourt, dur dur pour le gouvernement. Merci Médiapart. Bon, comment nous détourner l'esprit? D'ailleurs cela fait une semaine que l'on n'entend plus parler de rien, ni à la radio, ni à la télé. Bon je l'avoue, je me suis mise un peu en vacances de ce genre de média, on est au mois d'août quand même, on peut faire un break. Et puis entre la carte postale de François Morel qui nous prend pour des quiches et les infos de plus en plus consensuelles de France Inter... Quand à la télé, il y a longtemps que je m'étais fait une idée sur la question.
Tout cela pour dire qu'il fallait trouver un sujet autrement plus important que Bettencourt. La présence des Roms sur notre territoire, c'est quand même drôlement important. Mais j'ai encore du louper une info: je n'avais pas compris qu'il y avait eu une invasion massive dernièrement.
Il paraît que c'est l'affaire de St Aignan qui a tout déclenché. Là encore je n'ai pas tout compris; au départ je suis: des gens du voyage force un barrage de police. Mais ensuite, l'un d'eux se fait tuer et on n'a jamais vraiment su comment cela s'est passé (ou bien j'ai encore loupé une info?).
Les gens du voyage sont donc en colère (et on peut les comprendre), ils cassent et ce n'est pas bien du tout. Les pauvres policiers qui viennent de tuer quelqu'un, on bien du fil à retordre. A partir de là, on décide de virer tout le monde les voyous, les pas voyous, les français, les pas français... On renvoie les Roms en Roumanie et en Bulgarie. C'est là que je ne comprends plus rien à l'Europe. Je croyais que la circulation des biens et des personnes étaient libres? Je croyais que la Roumanie et la Bulgarie faisaient partie de l'Europe. Il n'y a pas que les Sénégalais alors que l'on renvoie chez eux?
J'ai l'impression que c'est quand même plus facile de faire circuler des capitaux que des caravanes en Europe et même en dehors d'ailleurs (voir affaire Bettencourt).
Quand aux gens du voyage français, il faudra penser à faire des camps de rétention. Au fait, je n'étais pas née, mais il me semble que mes parents m'ont raconté une histoire comme celle-ci, qui se serait passée dans les années1938-45. Cela avait commencé avec les Tziganes.
J'ai quelqu'un dans ma famille qui m'a dit la semaine dernière, que je ne réagirais plus de la même façon, le jour où j'aurais un Rom au pied de mon lit. Depuis, je ferme la porte à clef quand je vais me coucher.Mais franchement aujourd'hui, j'aimerais bien ne plus "mériter" la nationalité française.