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Billet de blog 14 décembre 2017

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Un collage d’idées et d’images pour réenchanter l’observation du monde

Les éditions motus s’évertuent à relever le défi de réenchanter le monde auprès de ses lecteurs en donnant les pleins pouvoirs à la poésie des mots, des images et de leur association dans le mystérieux objectif de rendre compte du visible invisible comme de l’invisible visible.

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Parution de l’album : L’Aube appartient aux pies de Thomas Vinau et Bertrand Sallé

Les éditions motus s’évertuent à relever le défi de réenchanter le monde auprès de ses lecteurs en donnant les pleins pouvoirs à la poésie des mots, des images et de leur association dans le mystérieux objectif de rendre compte du visible invisible comme de l’invisible visible. Autrement dit, il est question dans L’Aube appartient aux pies d’une évocation des éléments du quotidien, qu’il s’agisse d’un environnement en perpétuel effervescence du côté de la faune et de la flore, comme des événements météorologiques, lesdites forces de la nature. Les images comme les quelques vers sans la moindre ponctuation qui s’égrènent au fil des pages, sont des collages d’éléments hétéroclites et insolites dont l’association constitue à la fois une invitation à la rêverie et à l’observation attentive des éléments qui nous entourent. Tout commence avec cette amorce verbale : « l’aube appartient aux pies » et se poursuit avec une suite d’associations vertigineuses, qui sont aussi étonnantes que les images associant des prises de vues en négatif et positif, des silhouettes d’êtres vivants et des dessins. Ces collages font fi de la rationalité pour laisser libre court à la rêverie enfantine comme le laisse supposer le jeune âge de la plupart des silhouettes et des photographies « coupées collées » des personnages anonymes de ce livre. Les personnages de chaque page sont systématiquement composé d’un être humain et d’un animal, la découverte du monde passant par ces deux hôtes médiateurs d’une rêverie éveillée où l’on apprend, après avoir suivi un cheminement vers l’humilité, que nous ne possédons rien d’autre que nos yeux ouverts (sic). L’approche poétique du livre pourrait paraître ambitieuse pour le plus jeune âge et pourtant chacun y projettera selon sa sensibilité ses propres rêves et autant de désirs de découvrir le monde environnant.

Illustration 1

L’Aube appartient aux pies
de Thomas Vinau (auteur) et Bertrand Sallé (illustrateur)

Nombre de pages : 40
Date de sortie (France) : 3 octobre 2017
Éditeur : møtus

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