Billet de blog 28 juin 2011
Ronde de nuit
Voilà donc pour les exploits réalisés par la mairie socialiste depuis les dernières municipales. Car là est la véritable incohérence. N’ayant que peu vécu sous l’égide de la précédente administration dirigée par Dominique Baudis, j’ai fait moi-même un sondage auprès de mes amis se disant toulousains sur les mœurs policières et les coutumes administratives des anciens de la mairie de droite. C’est une étude qui vaut celles de la Saufres eu égard à l’échantillon représentatif que j’ai choisit : 6,943 personnes. Ben oui, une simple règle de trois m’a donné ce chiffre qui peut sembler dérisoire mais comme l’institut de sondage reconnu se permet d’interroger 1000 personnes sur 63 millions et de faire comme si ça voulait dire quelque chose, je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas une simple conversion sur les 439 550 habitants que compte Toulouse en ayant le même crédit. Merde alors !!!
Bref, aux dires de mes copains, la précédente mairie était beaucoup moins regardante sur les dépassements de décibel et n’hésitait même pas à promouvoir autant que possible les arts et spectacles dans la ville et pas seulement dans l’intimité des salles de concert trop chères pour que le bon peuple puisse s’y cultiver. Salauds de socialistes, ils arriveraient presque à me faire regretter la droite…
Le courroux qui m’anime tient à une nouvelle lubie. Cohen a fait voter en fin de semaine dernière un arrêté municipal interdisant à présent la consommation d’alcool sur la voie publique. Sont clairement visé trois places du centre ville, cibles privilégiées des censeurs de joies, j’ai nommé Saint Pierre, La Daurade et Les Tiercerettes. Outre le fait que cette mesure vient s’ajouter à un panel aussi loufoque qu’inefficace, cette prohibition light sera évidemment inapplicable ailleurs qu’aux trois spots sus cités qui font déjà l’objet d’une surveillance accrue des forces de l’ordre tant les plaintes sont légions dans ces lieux de fêtes. D’autant qu’il sera malvenu, quand un contrevenant se fera inévitablement confisquer sa boisson, que le policier qui pratique l’acte répressif soit dans un état plus lamentable que son interlocuteur. En même temps, si vous aviez la possibilité d’embarquer la picole de n’importe qui, faîtes moi croire que vous vous en colleriez pas un sous la cravate.
Donc reprenons, nous avons une ville qui affiche partout où elle en a l’occasion son amour de la musique qui déteste les musiciens et qui se vante d’être fêtarde tout en interdisant boissons, musiques et bars dans ses rues, une mairie de gauche actuelle plus inflexible qu’une de droite passée et des quantités de quartiers toujours qualifiés de populaires habités par des bobos fades et sans saveur, incapables de supporter le moindre bruit qui pourtant précédait, et depuis longtemps, leur installation en ces lieux.
Pour paraphraser la Mano Negra qui faisait le même constat que moi, il y a presque vingt ans, lorsque Chirac « nettoya » les rues de Paris de la racaille punk de l’époque :
« Toulouse se meurt aujourd’hui,
De s’être donné à un bandit
Un salaud qui lui a pris ses nuits blanches,
Toulouse la nuit c’est fini,
Toulouse va crever d’ennui,
Toulouse se meut rendez-lui ses nuits blanches.»
http://lahaineaveuglenestpassourde.blogspot.com/
Bref, aux dires de mes copains, la précédente mairie était beaucoup moins regardante sur les dépassements de décibel et n’hésitait même pas à promouvoir autant que possible les arts et spectacles dans la ville et pas seulement dans l’intimité des salles de concert trop chères pour que le bon peuple puisse s’y cultiver. Salauds de socialistes, ils arriveraient presque à me faire regretter la droite…
Le courroux qui m’anime tient à une nouvelle lubie. Cohen a fait voter en fin de semaine dernière un arrêté municipal interdisant à présent la consommation d’alcool sur la voie publique. Sont clairement visé trois places du centre ville, cibles privilégiées des censeurs de joies, j’ai nommé Saint Pierre, La Daurade et Les Tiercerettes. Outre le fait que cette mesure vient s’ajouter à un panel aussi loufoque qu’inefficace, cette prohibition light sera évidemment inapplicable ailleurs qu’aux trois spots sus cités qui font déjà l’objet d’une surveillance accrue des forces de l’ordre tant les plaintes sont légions dans ces lieux de fêtes. D’autant qu’il sera malvenu, quand un contrevenant se fera inévitablement confisquer sa boisson, que le policier qui pratique l’acte répressif soit dans un état plus lamentable que son interlocuteur. En même temps, si vous aviez la possibilité d’embarquer la picole de n’importe qui, faîtes moi croire que vous vous en colleriez pas un sous la cravate.
Donc reprenons, nous avons une ville qui affiche partout où elle en a l’occasion son amour de la musique qui déteste les musiciens et qui se vante d’être fêtarde tout en interdisant boissons, musiques et bars dans ses rues, une mairie de gauche actuelle plus inflexible qu’une de droite passée et des quantités de quartiers toujours qualifiés de populaires habités par des bobos fades et sans saveur, incapables de supporter le moindre bruit qui pourtant précédait, et depuis longtemps, leur installation en ces lieux.
Pour paraphraser la Mano Negra qui faisait le même constat que moi, il y a presque vingt ans, lorsque Chirac « nettoya » les rues de Paris de la racaille punk de l’époque :
« Toulouse se meurt aujourd’hui,
De s’être donné à un bandit
Un salaud qui lui a pris ses nuits blanches,
Toulouse la nuit c’est fini,
Toulouse va crever d’ennui,
Toulouse se meut rendez-lui ses nuits blanches.»
http://lahaineaveuglenestpassourde.blogspot.com/
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