Aujourd'hui selon Madame PARISOT le danger serait le racisme anti patron : la voilà rassurée les patrons qui font travailler les gens pour pas chers vont voir leurs plus value sauvegardée. Ils seront dispensés des efforts de l'austérité. Les smicards, eux n'ont pas fait l'objet de la même sollicitude, 2% et basta, à peine de quoi acheter le pain d'une semaine
Monsieur MOSCOVICI a entendu "les pigeons" avant même qu'ils ne crient. Il ne prête pas une oreille très attentive aux chômeurs, aux précaires et aux salariés qui ont du mal à payer leur loyer. Les jeunes patrons de start-up n'ont qu'à lever le petit doigt et voilà le gouvernement prêt à fouler aux pieds une promesse électorale pourtant fort modeste.
Alors ces jeunes "pigeons" de l'année trouvent abherrant que le capital soit taxé autant que le travail. Le capital a pourtant tous les moyens pour se mettre à l'abri de la fiscalité et malgré la crise dans certains domaines il prospère bien. Mais il ne veut rien lâcher pas le plus petit centime d'euro.
A voir les revenus des ARNAULT, des BETTENCOURT, des BOUYGUES, ça ne vas pas trop mal pour eux et bien d'autres.
Les statistiques de l'insee nous disent que les inégalités ne cessent de se creuser. Une mesurette qui visait à les réduire est jetée aux orties aux premiers couinements de ces messieurs-dames dont la misère fait peur à voir.
Ce nouveau reniement de la gauche qui va se poursuivre avec les décisions sur "le coût du travail" sont autant de coups portés au système démocratique. Les salariés, le peuple de gauche qui ont voté Hollande voient leurs plus petits espoirs fondre au fil des jours, bientôt ils vont être incités à dire "Merçi patron". Comme dans les années 1984 la gauche va nous faire le coup de "la réabhilitation de l'entreprise".
Sous la musique du dialogue social, des négociations entre partenaires sociaux, de la flexisécurité, c'est à une attaque sèvère des acquis sociaux que le MEDEF et ses adjoints vont se livrer sous la houlette du gouvernement de gauche.
A laisser les boîtes fermer, laisser les entreprises licencier à tour de bras , à leur simplifier la vie pour qu'ils disposent plus facilement de leurs salariés, le gouvernement joue un jeu dangereux qui peut s'avérer mortel pour la démocratie.
Président et ministres savent que dans la société il y a des classes sociales et à trop privilégier celle dont ils sont issus : bourgeois tout court ou bourgeois bohème ça va se voir, ils prennent le risque de se planter. Leur échec sera plus grave que celui du seul gouvernement qui ne vas plus pouvoir se dire "socialiste" sans déclencher l'ironie
Hollande est en train de faire la preuve qu'il obéit aux plus forts, ceux qui possèdent et qu'il délaisse le monde du travail qui l'a élu.
Les organisations syndicales sont silencieuses, trop silencieuses. Si elles cautionnent des mesures inadmissibles, elles y perdront leur crédibilité et quand la cocotte explosera, car elle explosera un jour, personne ne pourra garantir les issues.